Sunday, September 16, 2007

Day-TWO : Spitzingsee

Dimanche 09
Spitzingsee

Le petit déjeuner est copieux. Je n’exagère pas, même s’il s’agit d’un self-service à volonté.
Nous avons quitté la chambre et l’hôtel à dix heures moins le quart.
Nous avons pour environ deux cents cinquante kilomètres de route jusqu’à Spitzingsee.

Le temps n’est pas aussi bon qu’hier d’où qu’on ne pourra rouler pour ainsi dire à plus de cent trente. Le sol est fort humide et il y a en permanence de la poussière d’eau dans l’air.
Nous quittons l’autoroute à la sortie Miesbach, comme d’habitude.
Quel changement !!

Rien que de rouler à septante dans cet environnement naturel nous rempli déjà de paix.
Nous roulons sur une route qu’on pourrait cataloguer de départementale, pas trop large mais permettant une circulation fluide. La vitesse est limitée à 90kms mais il y a tellement des tronçons où on ne peut dépasser les 70 que finalement c’est presque cette vitesse la limite générale. Les près s’étendent jusqu’au pied des montagnes. On les sent regorgeant d’eau. D’une belle couleur verte quoique ce n’est pas le même vert que celui d’Irlande.
Nous passons Schliersee, Neuhaus, et bifurquons à droite vers notre destination finale Spitzingsee.

Il pleut assez fort. Je propose à Evelyne d’aller manger à la Wurzhütte en attendant que cela se calme un peu. Nous avons assez de temps à l’avance avant que le téléphérique ne ferme vers cinq heures.
La pluie semblait s’être calmée pendant que nous mangions. Ce n’est rien. Elle attendait que nous sortions à nouveau. Il s’est remis à pleuvoir. Tant pis. Nous sommes allés nous garer à l’emplacement « longue durée » et avons préparé nos sacs sous couvert de la porte arrière de la voiture.

C’est la première fois que j’amène mon ordinateur ici, mais tant donné qu’on risque d’être coincés par la neige, autant avoir la possibilité de faire le ménage dans mes données. En outre cela me permettra de préparer le récit de ce journal et terminer celui d’Irlande qu’il n’y aura donc plus qu’à être publié.
Le fait d’emmener l’ordinateur, implique toute une série d’autres accessoires : chargeur, disques durs, clés USB, etc. Je pourrais dire que mon sac est pour plus d’un quart chargé d’électronique, puis il y a les vêtements pour la semaine et l’équipement pour la randonnée. Si on ajoute la lecture, la peinture et la musique, cela fait un fameux sac à dos long cours. Puis il y a le sac à dos de la journée.
La dame du téléphérique nous reconnaît. Il faut dire qu’il y a des années que nous venons dans les parages.
Nous prenons la wagonnette et commençons l’ascension. La pluie nous empêche de voir et au loin les nuages sont tellement bas qu’on ne voit rien non plus. On peut distinguer à peine le sol en contrebas, guère rassurant, tout blanc de neige. Mentalement je me dis que malgré ce que je vois cela ne peut pas être si grave car les environs ne sont pas si enneigés que cela.
Arrivés en haut, nous mettons nos guêtres. Il vaut mieux prévenir que guérir. Il y a assez de neige mais pas distribuée de manière homogène ce qui me rassure quelque peu. Cela veut dire que nous rencontrerons certainement par moment de la neige sur les sentiers mais que cela sera seulement par moments.
Nous entamons notre descente vers le chalet. Cette première descente est toujours difficile car nous sommes surchargés et jusqu’à présent nous avons toujours eu de la pluie ou le sol était trempé d’une pluie récente. Nous descendons très lentement car avec la neige nous ne voyons pas trop bien où nous mettons nos pieds. C’est la raison pour laquelle je n’aime pas la neige pour randonner, ou alors elle doit être très abondante de sorte qu’on puisse passer à travers tout.

Comme nous connaissons le chalet pour être déjà venus à d’autres reprises, nous allons directement par l’entrée des randonneurs, c'est-à-dire par le côté donnant à la partie remise.
Nous nous déchaussons, mettons nos pantoufles et allons avec Walter, qui est venu nous saluer, choisir la chambre. Les autres fois nous avons eu une chambre avec vue sur le Taubenstein, il nous dit de choisir. Nous pouvons avoir la chambre des autres fois, ou si nous le voulons une chambre plus grande. Comme il n’y a personne de prévue nous pouvons avoir une chambre de cinq ou même la chambre de dix. Finalement nous prenons la chambre de dix. Nous aurons plein de place quoique j’aie déjà observé qu’il n’y a pas de prises comme à notre chambre habituelle. Ce n’est pas grave. Je me débrouillerai.

Nous installons nos affaires et puis descendons dans la salle commune. Une table dressée avec des biscuits et des tasses pour le té/café de l’après midi. Les bonnes vieilles habitudes. Peu à peu les autres membres de la famille apparaissent : Alfred le frère de Walter et Krystyna.
Nous prenons le café ensemble et papotons de tout et de rien. Papotons c’est beaucoup dire, les autres papotent, j’écoute et je suis tant bien que mal, quoique je ne suis pas lâché.

Puis, un peu avant le souper je me suis installé avec l’ordinateur pour continuer la rédaction du journal d’Irlande, que je voudrais terminer avant notre retour, afin de pouvoir en terminer la publication, au moins de la partie en français.
D’un autre côté je voudrais commencer et tenir à jour le journal de notre séjour ici.

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