Jeudi 13
Rauhkopf - Jägerkamp - Jägerbauernalm
Le ciel est dégagé. Aucun nuage à l’horizon. Cela à l’air d’être une des plus belles journées ensoleillées depuis longtemps.
Après notre copieux petit déjeuner nous nous apprêtons à nous mettre en route. Comme pour les jours précédents, même s’il fait bon, je mets les guêtres et dis à Evelyne de faire pareil.
Nous quittons le chalet à dix heures pile.
Comme déjà évoqué hier soir, la route ou le but pour aujourd’hui ce sera la Jägerbauernalm, où Elke se charge des vaches et des randonneurs qui passent et s’arrêtent boire un verre, voire deux.
C’est un parcours que nous avons déjà fait à plusieurs reprises donc point de surprises. Je n’ai pas mis le gilet polaire, autrement il serait mouillé de transpiration toute la journée. Je ne le mettrai que lorsque nous nous arrêterons, pour ne pas attraper froid.
La montée au Taubensteinbahn ne nous à pris qu’une dizaine de minutes, la centaine de mètres, nous étant de plus en plus familière, même s’il faut les gravir, nous les sentons presque plus. Nous avons profité de notre passage pour vider notre poubelle que nous transportions depuis deux jours et qui commençait à prendre du volume dans le sac, même si elle ne pesait rien.
Il y a moins de monde qu’hier, mais je pense que peu à peu le téléphérique déversera son lot quotidien de touristes et randonneurs.
Nous empruntons le sentier qui monte jusqu’au Rauhkopf. A un des passages un peu difficiles je pense à Rodrigo, et je me rappelle qu’il y a quelques années, lorsqu’il avait à peine six ans, il restait sur place, à ce point, pour aider les autres à monter. Toujours aussi serviable.
De Rauhkopf nous descendons vers la Schnittlauchmoosalm, nous dépassons la bifurcation qui mène vers l’Aiplspitz, et passons à côté du chalet qui comme à l’habitude à l’air fermé. Je dis à Evelyne que l’année dernière, au mois de mai, quand nous sommes passés par ici il y avait plein de neige.
Nous continuons la montée vers le Jägerkamp que nous divisons au loin. On y voit assez de monde. C’est un parcours assez fréquenté. Assez dur et à la fois assez facile à atteindre. Ses 1746 mètres n’ont pas d’autre pic voisin ; ce qui fait qu’il faut se les farcir au minimum depuis les 1500.
Arrivés au sommet nous nous faisons repérer tout de suite par un des randonneurs qui était hier sur le sentier du Rotwand. Nous échangeons nos salutations.
Après une petite collation : raisins, pomme et barre céréales. Nous entamons la descente vers la Jägerbauernalm. Pour changer et pour rompre la monotonie, je propose de descendre par un sentier que nous n’avons jamais emprunté. Il est un peu plus long mais cela nous permettra d’avoir une vue de la vallée à partir d’autres points auxquels nous sommes habitués.
Nous passons ainsi beaucoup plus près des Wilde Fräulein. Elke nous reconnaît tout de suite. C’est sympathique de se balader ainsi en pleine montagne et avoir déjà nos repères, habitudes, connaissances. Nous prenons nos traditionnels verres de lait. La plupart des randonneurs prennent des bières. Nous, depuis toujours du lait. Où trouver de meilleur lait qu’auprès d’une vachère ?
Nous avons feuilleté le livre de souvenirs de l’année, sorte de journal de l’année précédente et en cours. On y voit des photos des gens, des articles, des souvenirs. Il y a même une photo ou nous voyons Walter et Krystyna qui sont passés par là. D’ailleurs nous lui avions remis à peine arrivées leur bonjour.
Le soleil est au plus haut et donne directement sur la terrasse. Je piquerais un roupillon si nous ne devions pas commencer à penser à rentrer.
Pour ne pas rallonger le retour, le mieux c’est de remonter au Jägerkamp et cette fois ci les 200 mètres de dénivelé sont a grimper dans une distance plus courte ce qui veut dire que la côte est plus raide.
Nous arrivons au sommet mais nous ne nous arrêtons que le temps de récupérer le souffle, sans même nous asseoir. Nous enchaînons la descente qui nous fera passer à nouveau à côté de la Schnittlauchmoosalm.
Pour ne pas devoir remonter au Rauhkopf, j’ai repéré un sentier qui est un peu en contrebas et qui tout en n'ayant pas l’air d’être trop fréquenté, nous mènera jusqu’à la Taubensteinbahn.
Nous suivons ce sentier et j’ai l’agréable surprise de constater qu’il nous mène plus haut que ce que je pensais.
Il ne nous reste plus qu’à descendre vers notre tanière. Notre chalet, le Maxlraineralm.
Nous avons fait, selon le GPS, un peu plus de huit kilomètres à une vitesse moyenne de 2,6 km/h le tout pendant environ six heures et demie. Autant en déplacement qu’à l’arrêt.
Avant de nous mettre à notre aise. Nous avons enlevé la boue des bottes et guêtres. Puis, il fait tellement bon que pour la première fois depuis notre séjour nous nous installons sur la terrasse boire une bonne Weissbier.
Le souper, à dix huit heures, nous a goûté énormément, aussi bon que d’habitude. Cette fois-ci nous a pris avec l’estomac assez vide. Point de gâteau ni d’autre arrêt avant de rentrer.
Nous avons tout vidé : la soupe, le leberkaas et l’accompagnement, ainsi que le dessert.
Je rédige ces notes directement, sur base des quelques petits mots pris pendant la journée. Je suis seul. Il est neuf heures et quart. Evelyne est allée se coucher il y a une demi heure déjà et les autres viennent de le faire à l’instant. Je suis chargé d’éteindre la lumière lorsque je me retirerai à mon tour.
Je ne suis pas encore parti que le frère de Walter arrive. Je ne serai donc pas le dernier à quitter le bas du chalet. Il a allumé la télévision de la cuisine mais ne semble pas la regarder. Je crois que c’est plutôt pour avoir un bruit de fond.
Comme je ne le vois pas, je ramasse mes affaires et éteins la lumière. Je le rencontre plus tard dans le couloir et je lui souhaite bonne nuit.
Rauhkopf - Jägerkamp - Jägerbauernalm
Le ciel est dégagé. Aucun nuage à l’horizon. Cela à l’air d’être une des plus belles journées ensoleillées depuis longtemps.
Après notre copieux petit déjeuner nous nous apprêtons à nous mettre en route. Comme pour les jours précédents, même s’il fait bon, je mets les guêtres et dis à Evelyne de faire pareil.
Nous quittons le chalet à dix heures pile.
Comme déjà évoqué hier soir, la route ou le but pour aujourd’hui ce sera la Jägerbauernalm, où Elke se charge des vaches et des randonneurs qui passent et s’arrêtent boire un verre, voire deux.
C’est un parcours que nous avons déjà fait à plusieurs reprises donc point de surprises. Je n’ai pas mis le gilet polaire, autrement il serait mouillé de transpiration toute la journée. Je ne le mettrai que lorsque nous nous arrêterons, pour ne pas attraper froid.
La montée au Taubensteinbahn ne nous à pris qu’une dizaine de minutes, la centaine de mètres, nous étant de plus en plus familière, même s’il faut les gravir, nous les sentons presque plus. Nous avons profité de notre passage pour vider notre poubelle que nous transportions depuis deux jours et qui commençait à prendre du volume dans le sac, même si elle ne pesait rien.
Il y a moins de monde qu’hier, mais je pense que peu à peu le téléphérique déversera son lot quotidien de touristes et randonneurs.
Nous empruntons le sentier qui monte jusqu’au Rauhkopf. A un des passages un peu difficiles je pense à Rodrigo, et je me rappelle qu’il y a quelques années, lorsqu’il avait à peine six ans, il restait sur place, à ce point, pour aider les autres à monter. Toujours aussi serviable.
De Rauhkopf nous descendons vers la Schnittlauchmoosalm, nous dépassons la bifurcation qui mène vers l’Aiplspitz, et passons à côté du chalet qui comme à l’habitude à l’air fermé. Je dis à Evelyne que l’année dernière, au mois de mai, quand nous sommes passés par ici il y avait plein de neige.
Nous continuons la montée vers le Jägerkamp que nous divisons au loin. On y voit assez de monde. C’est un parcours assez fréquenté. Assez dur et à la fois assez facile à atteindre. Ses 1746 mètres n’ont pas d’autre pic voisin ; ce qui fait qu’il faut se les farcir au minimum depuis les 1500.
Arrivés au sommet nous nous faisons repérer tout de suite par un des randonneurs qui était hier sur le sentier du Rotwand. Nous échangeons nos salutations.
Après une petite collation : raisins, pomme et barre céréales. Nous entamons la descente vers la Jägerbauernalm. Pour changer et pour rompre la monotonie, je propose de descendre par un sentier que nous n’avons jamais emprunté. Il est un peu plus long mais cela nous permettra d’avoir une vue de la vallée à partir d’autres points auxquels nous sommes habitués.
Nous passons ainsi beaucoup plus près des Wilde Fräulein. Elke nous reconnaît tout de suite. C’est sympathique de se balader ainsi en pleine montagne et avoir déjà nos repères, habitudes, connaissances. Nous prenons nos traditionnels verres de lait. La plupart des randonneurs prennent des bières. Nous, depuis toujours du lait. Où trouver de meilleur lait qu’auprès d’une vachère ?
Nous avons feuilleté le livre de souvenirs de l’année, sorte de journal de l’année précédente et en cours. On y voit des photos des gens, des articles, des souvenirs. Il y a même une photo ou nous voyons Walter et Krystyna qui sont passés par là. D’ailleurs nous lui avions remis à peine arrivées leur bonjour.
Le soleil est au plus haut et donne directement sur la terrasse. Je piquerais un roupillon si nous ne devions pas commencer à penser à rentrer.
Pour ne pas rallonger le retour, le mieux c’est de remonter au Jägerkamp et cette fois ci les 200 mètres de dénivelé sont a grimper dans une distance plus courte ce qui veut dire que la côte est plus raide.
Nous arrivons au sommet mais nous ne nous arrêtons que le temps de récupérer le souffle, sans même nous asseoir. Nous enchaînons la descente qui nous fera passer à nouveau à côté de la Schnittlauchmoosalm.
Pour ne pas devoir remonter au Rauhkopf, j’ai repéré un sentier qui est un peu en contrebas et qui tout en n'ayant pas l’air d’être trop fréquenté, nous mènera jusqu’à la Taubensteinbahn.
Nous suivons ce sentier et j’ai l’agréable surprise de constater qu’il nous mène plus haut que ce que je pensais.
Il ne nous reste plus qu’à descendre vers notre tanière. Notre chalet, le Maxlraineralm.
Nous avons fait, selon le GPS, un peu plus de huit kilomètres à une vitesse moyenne de 2,6 km/h le tout pendant environ six heures et demie. Autant en déplacement qu’à l’arrêt.
Avant de nous mettre à notre aise. Nous avons enlevé la boue des bottes et guêtres. Puis, il fait tellement bon que pour la première fois depuis notre séjour nous nous installons sur la terrasse boire une bonne Weissbier.
Le souper, à dix huit heures, nous a goûté énormément, aussi bon que d’habitude. Cette fois-ci nous a pris avec l’estomac assez vide. Point de gâteau ni d’autre arrêt avant de rentrer.
Nous avons tout vidé : la soupe, le leberkaas et l’accompagnement, ainsi que le dessert.
Je rédige ces notes directement, sur base des quelques petits mots pris pendant la journée. Je suis seul. Il est neuf heures et quart. Evelyne est allée se coucher il y a une demi heure déjà et les autres viennent de le faire à l’instant. Je suis chargé d’éteindre la lumière lorsque je me retirerai à mon tour.
Je ne suis pas encore parti que le frère de Walter arrive. Je ne serai donc pas le dernier à quitter le bas du chalet. Il a allumé la télévision de la cuisine mais ne semble pas la regarder. Je crois que c’est plutôt pour avoir un bruit de fond.
Comme je ne le vois pas, je ramasse mes affaires et éteins la lumière. Je le rencontre plus tard dans le couloir et je lui souhaite bonne nuit.
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