Mardi 11
Kufstein
La journée s’annonce mal du point de vue météo. Il y a encore du vent et il pleut avec de la neige fondante. La température dehors n’est pas trop froide mais demande une petite laine. Il fait environ six degrés.
Lorsque je me suis levé, dans la chambre en plus des quelques gouttes qui étaient tombées hier soir il y a une petite flaque un peu vers le centre de la pièce, résultat d’une infiltration dans le lambris. Ce n’est pas alarmant et à mon avis cela ne se reproduira pas sauf nouvelle tempête.
Nous avons rendez-vous avec Winnie et Elisabeth a dix heures et demie.
Nous terminons le petit déjeuner vers neuf heures et demie et nous apprêtons à monter à la station supérieure de la Taubenstein.
J’aurais préféré passer la journée ici avec ce temps de chien, mais comme nous nous sommes engagés vis-à-vis de nos amis, il faut y aller.
Comme nous ne savons pas trop avec quelle intention ils viennent, je veux dire par là s’ils ont envie de randonner ou s’ils souhaiteront visiter en moins sportif la région. Nous avons demandé à Walter qu’est-ce qu’il nous conseillait de faire avec un temps pareil.
Il nous a dit que comme probablement nos amis de Munich connaissaient déjà un peu la région le mieux serait d’aller vers Bayrischzell et visiter les chutes d’eau qui sont plus loin. Puis continuer par la route passant par Oberaudorf et aller à Kufstein en Autriche. C’est une petite ville assez sympathique et touristique, et avec le temps qu’il fait aujourd’hui nous pourrons visiter le château. Il nous a même donné l’adresse d’un bon restaurant.
Comme pour arriver au départ du téléphérique nous devons monter un petit quart d’heure dans la pluie glacée. Evelyne et moi nous préparons, habillés pas tout à fait pour randonner, mais nous mettons nos bottes et nos guêtres de même que le Goretex. Nous enfilons nos bâtons et empruntons le sentier boueux et blanc de glace.
Hier cette même montée au départ nous a fait souffrir avec un temps magnifique. Aujourd’hui, nous sommes en pilote automatique. Un pied devant l’autre, un bâton derrière l’autre, une inspiration, une expiration. Je me dis que c’est déjà bon pour commencer à brûler le petit déjeuner.
Finalement nous arrivons en haut sans aucune difficulté. Je craignais le sol plus glissant que ça.
A notre grande surprise la porte extérieure de la station est fermée. Tout semble mort. Pas étonnant avec un temps pareil ils n’attendent personne. Il faudrait être fou pour aller se promener.
Evelyne désespère. Je lui dis qu’il faut se rendre à l’évidence, que nous pouvons descendre à pied mais que cela nous prendra au moins une heure et demie. Je lui dis de téléphoner à Elisabeth pour la prévenir que nous sommes coincés.
Elisabeth et Winnie sont en bas et la station d’en bas est ouverte. Je ne comprends rien. Comment est-ce possible qu’en bas soit ouvert et en haut ce soit fermé. Le responsable d’en bas a téléphoné au responsable d’en haut, qui est venu en courant nous ouvrir. En fait comme personne n’était pas encore monté ils avaient laissé la porte fermée de la nuit.
Nous montons dans une des wagonnettes et descendons finalement.
En bas le temps semble ne pas être aussi mauvais. On ne dirait pas que quelques cinq cents mètres de dénivelé pouvaient changer tant que cela la donne.
Après avoir salué nos amis que nous n’avions plus vus depuis quelques années. Nous nous sommes mis d’accord pour suivre le programme de Walter.
Nous prenons notre voiture cap les wasserfall. Pendant le trajet Evelyne synchronise les informations de la famille, je veux dire par la prend de leurs nouvelles et donne des nôtres.
Nous arrivons aux chutes. Je gare la voiture. A peine dehors qu’il commence à pleuvoir de plus fort. Nous ne nous décourageons pas et entamons le sentier qui mène à la vue. On ne peut pas dire que ce soit une randonnée. A peine cinq cens mettre de ce que j’appellerai une autoroute-path.
Les chutes sont plus impressionnantes qu’elles n’avaient l’air. Rien à voir avec celles du Krimler, mais valant le détour et la promenade sous la pluie.
Nous reprenons la route en direction de Kufstein. Afin de ne pas perdre du temps je vais directement à un parking couvert.
Comme il est déjà passé midi, nous cherchons l’établissement que Walter nous a indiqué. En plein centre, il a l’air d’être bien connu. C’est un restaurant à l’ancienne avec plusieurs salles, plus sombres les unes que les autres, mais avec du caractère. Le plus dur c’est de dénicher une place pour quatre. Nous y parvenons finalement.
La carte est très classique de la région. Je me décide pour une « cuise de porc croustillante » et une hefeweissbier.
Je règle la note en dépit de leurs protestations. Nous avons mangé chez eux de nombreuses fois.
Nous passons alors à la visite du château et la forteresse qui en valent vraiment la peine.
Nous prenons le classique gâteau de quatre heures et récupérons la voiture. Pour le retour, j’emprunte une autre route histoire de ne pas avoir l’impression du déjà vu. Nous passons par Thiersee.
Le téléphérique sera fermé lorsque nous arriverons, mais nous ne sommes pas inquiets. Walter nous a dit de passer à une pompe à essence à Neuhaus et demander l’affiche de riverain temporaire et la carte qui permet d’ouvrir la barrière de la route privée que va de Spitzingsee vers Valepp. Nous pourrons monter ainsi jusqu’au pied du chalet ou nous logeons. Il nous propose même qu’on lui téléphone et il viendra nous chercher avec le monte charges.
La route allant de Kufstein à Bayrischzell est très pittoresque. Des chalets en bois par ci par là, des prairies, des virages. Une route classique de montagne.
Avant de prendre la bifurcation vers Spitzingsee, nous sommes allés récupérer la carte à Neuhaus.
Nous avons déposé Winnie et Elisabeth à leur voiture et après leur avoir dit au revoir, nous reprenons la route vers le lac. Quel plaisir de pouvoir emprunter la route privée.
Je roule en deuxième à peine à plus de trente. De toutes manières cela ne servirait à rien d’essayer d’aller plus vite, mis à part de perturber la nature et prendre le risque de sortir dans l’un ou l’autre ravin.
Arrivés au parking de la Maxlraineralm nous chaussons nos bottes, prenons nos affaires et entamons la montée. Deux cents mètres de dénivelé sur moins de cinq cents mètres.
Nous arrivons essoufflés mais heureux.
Kufstein
La journée s’annonce mal du point de vue météo. Il y a encore du vent et il pleut avec de la neige fondante. La température dehors n’est pas trop froide mais demande une petite laine. Il fait environ six degrés.
Lorsque je me suis levé, dans la chambre en plus des quelques gouttes qui étaient tombées hier soir il y a une petite flaque un peu vers le centre de la pièce, résultat d’une infiltration dans le lambris. Ce n’est pas alarmant et à mon avis cela ne se reproduira pas sauf nouvelle tempête.
Nous avons rendez-vous avec Winnie et Elisabeth a dix heures et demie.
Nous terminons le petit déjeuner vers neuf heures et demie et nous apprêtons à monter à la station supérieure de la Taubenstein.
J’aurais préféré passer la journée ici avec ce temps de chien, mais comme nous nous sommes engagés vis-à-vis de nos amis, il faut y aller.
Comme nous ne savons pas trop avec quelle intention ils viennent, je veux dire par là s’ils ont envie de randonner ou s’ils souhaiteront visiter en moins sportif la région. Nous avons demandé à Walter qu’est-ce qu’il nous conseillait de faire avec un temps pareil.
Il nous a dit que comme probablement nos amis de Munich connaissaient déjà un peu la région le mieux serait d’aller vers Bayrischzell et visiter les chutes d’eau qui sont plus loin. Puis continuer par la route passant par Oberaudorf et aller à Kufstein en Autriche. C’est une petite ville assez sympathique et touristique, et avec le temps qu’il fait aujourd’hui nous pourrons visiter le château. Il nous a même donné l’adresse d’un bon restaurant.
Comme pour arriver au départ du téléphérique nous devons monter un petit quart d’heure dans la pluie glacée. Evelyne et moi nous préparons, habillés pas tout à fait pour randonner, mais nous mettons nos bottes et nos guêtres de même que le Goretex. Nous enfilons nos bâtons et empruntons le sentier boueux et blanc de glace.
Hier cette même montée au départ nous a fait souffrir avec un temps magnifique. Aujourd’hui, nous sommes en pilote automatique. Un pied devant l’autre, un bâton derrière l’autre, une inspiration, une expiration. Je me dis que c’est déjà bon pour commencer à brûler le petit déjeuner.
Finalement nous arrivons en haut sans aucune difficulté. Je craignais le sol plus glissant que ça.
A notre grande surprise la porte extérieure de la station est fermée. Tout semble mort. Pas étonnant avec un temps pareil ils n’attendent personne. Il faudrait être fou pour aller se promener.
Evelyne désespère. Je lui dis qu’il faut se rendre à l’évidence, que nous pouvons descendre à pied mais que cela nous prendra au moins une heure et demie. Je lui dis de téléphoner à Elisabeth pour la prévenir que nous sommes coincés.
Elisabeth et Winnie sont en bas et la station d’en bas est ouverte. Je ne comprends rien. Comment est-ce possible qu’en bas soit ouvert et en haut ce soit fermé. Le responsable d’en bas a téléphoné au responsable d’en haut, qui est venu en courant nous ouvrir. En fait comme personne n’était pas encore monté ils avaient laissé la porte fermée de la nuit.
Nous montons dans une des wagonnettes et descendons finalement.
En bas le temps semble ne pas être aussi mauvais. On ne dirait pas que quelques cinq cents mètres de dénivelé pouvaient changer tant que cela la donne.
Après avoir salué nos amis que nous n’avions plus vus depuis quelques années. Nous nous sommes mis d’accord pour suivre le programme de Walter.
Nous prenons notre voiture cap les wasserfall. Pendant le trajet Evelyne synchronise les informations de la famille, je veux dire par la prend de leurs nouvelles et donne des nôtres.
Nous arrivons aux chutes. Je gare la voiture. A peine dehors qu’il commence à pleuvoir de plus fort. Nous ne nous décourageons pas et entamons le sentier qui mène à la vue. On ne peut pas dire que ce soit une randonnée. A peine cinq cens mettre de ce que j’appellerai une autoroute-path.
Les chutes sont plus impressionnantes qu’elles n’avaient l’air. Rien à voir avec celles du Krimler, mais valant le détour et la promenade sous la pluie.
Nous reprenons la route en direction de Kufstein. Afin de ne pas perdre du temps je vais directement à un parking couvert.
Comme il est déjà passé midi, nous cherchons l’établissement que Walter nous a indiqué. En plein centre, il a l’air d’être bien connu. C’est un restaurant à l’ancienne avec plusieurs salles, plus sombres les unes que les autres, mais avec du caractère. Le plus dur c’est de dénicher une place pour quatre. Nous y parvenons finalement.
La carte est très classique de la région. Je me décide pour une « cuise de porc croustillante » et une hefeweissbier.
Je règle la note en dépit de leurs protestations. Nous avons mangé chez eux de nombreuses fois.
Nous passons alors à la visite du château et la forteresse qui en valent vraiment la peine.
Nous prenons le classique gâteau de quatre heures et récupérons la voiture. Pour le retour, j’emprunte une autre route histoire de ne pas avoir l’impression du déjà vu. Nous passons par Thiersee.
Le téléphérique sera fermé lorsque nous arriverons, mais nous ne sommes pas inquiets. Walter nous a dit de passer à une pompe à essence à Neuhaus et demander l’affiche de riverain temporaire et la carte qui permet d’ouvrir la barrière de la route privée que va de Spitzingsee vers Valepp. Nous pourrons monter ainsi jusqu’au pied du chalet ou nous logeons. Il nous propose même qu’on lui téléphone et il viendra nous chercher avec le monte charges.
La route allant de Kufstein à Bayrischzell est très pittoresque. Des chalets en bois par ci par là, des prairies, des virages. Une route classique de montagne.
Avant de prendre la bifurcation vers Spitzingsee, nous sommes allés récupérer la carte à Neuhaus.
Nous avons déposé Winnie et Elisabeth à leur voiture et après leur avoir dit au revoir, nous reprenons la route vers le lac. Quel plaisir de pouvoir emprunter la route privée.
Je roule en deuxième à peine à plus de trente. De toutes manières cela ne servirait à rien d’essayer d’aller plus vite, mis à part de perturber la nature et prendre le risque de sortir dans l’un ou l’autre ravin.
Arrivés au parking de la Maxlraineralm nous chaussons nos bottes, prenons nos affaires et entamons la montée. Deux cents mètres de dénivelé sur moins de cinq cents mètres.
Nous arrivons essoufflés mais heureux.
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