Samedi 15
Obere Maxlraineralm - Spitzingsee - Tubize
Environ neuf cents kilomètres, à peu près neuf heures de conduite si pas de problème avec des bouchons. Arrivée estimée vers huit heures du soir.
Pari tenu. Mis à part un bouchon de 40 minutes près de l’enchaînement d’autoroutes à Saarbrucken, nous sommes arrivés à 20h10.
J’ai passé dix heures au volant et 875 kilomètres plus tard, je suis en relative bonne forme.
Tout décharger, mais pas encore commencer à déballer. Ce sera pour demain. Car chaque accessoire doit retourner à sa place déterminée. Autrement comment vais-je les retrouver facilement la prochaine fois ?
Pas nécessaire de tirer des conclusions. Cela fait à peu près quinze années que nous fréquentons la région. Si elle ne nous plaisait pas nous n’y retournerions pas tous les ans.
Malgré tout il nous restent encore pas mal de circuits à faire car en général nous faisons au moins deux classiques pour nous : le Jägerbauernalm et le Rotwand, que nous varions surtout pour le retour parfois par le Soinsee, parfois par le Miesing, par le Spitzingzatel
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Sunday, September 16, 2007
Day-SEVEN : Roβkopf
Vendredi 14
Roβkopf
La journée, comme annoncée, se présente sous une bonne augure.
Notre rythme est déjà établi et le rituel du lever et petit déjeuner est rodé, de sorte que nous sommes prêts à partir vers dix heures.
Pour la première fois au lieu de monter les cent mètres de dénivelé vers Taubensteinbahn, nous allons en descendre deux cents vers notre voiture. Nous profitons pour descendre aussi certains affaires que nous savons nous n’utiliserons plus.
Une fois à la voiture, nous enlevons nos bottes de randonnée car avant de recommencer à marcher nous allons à Neuhaus pour acheter deux bacs de Weissbier dont nous avons les vidanges dans le coffre.
Revenus à Spitzingsee, nous nous sommes garés pas loin du chalet de la banque où nous logions avant.
Aujourd’hui nous allons faire un parcours moins difficile, mais plus long. Nous commençons la montée vers l’Untere Firstalm (1318m). De là nous remontons à Suttenstein (1400m) et enchaînons vers Stümpfling (1506m).
Nous croisons nombre personnes dans l’autre sens, la plupart sans traces d’avoir transpiré beaucoup. Or nous qui venons d’en bas sommes trempés. Certains sont même un peu trop habillés et n’ont pas le réflexe de saluer comme on a l’habitude entre des randonneurs qui se reconnaissent et se comprennent dans l’effort. La raison je la connais. Ils viennent tout juste de débarquer du télésiège à la Stümpflinghaus.
Lorsque nous arrivons là, à la Stümpflinghaus, quelques minutes plus tard, nous nous arrêtons pour notre collation de midi.
Depuis que nous logeons à la Maxlraineralm nous ne sommes plus revenus de ce côté du lac. La Stümpflinghaus que nous connaissions n’existe plus. A sa place c’est une toute nouvelle « haus », probablement sur les cimentations de l’ancienne, mais dont la distribution a complètement changé.
L’ancien télésiège a fait place à un tout nouveau téléphérique, sorte de télésiège couvert. En fait, il y en a deux : un qui descend vers Spitzingsee sur un versant de la montagne et l’autre qui descend du côté de Valepp.
Cela amène probablement beaucoup plus des touristes promeneurs et certainement une augmentation du chiffre d’affaires. Par contre, côté beauté, je préférais l’ancienne station.
Malgré que le petit déjeuner n’est pas encore très loin, sachant qu’il n’y a plus d’autre « haus » que vers la fin de notre parcours, je prends un spaghetti histoire de donner un peu d’énergie à me muscles, quelque peu fatigués de ces derniers jours.
Nous reprenons la montée vers Roβkopf. L’arrêt m’a coupé l’appétit, mais aussi les jambes. J’ai du mal à me remettre dans le rythme. Pourtant je sais que la montée est beaucoup moins dure que ce qu’on a déjà fait, mais cela c’est ma partie rationnelle du cerveau. Mon côté purement physique refuse de se laisser rationaliser. Il est fatigué, point c’est tout.
Quelques centaines de mètres plus loin, tout semble revenir normal. Nous arrivons au sommet du Roβkopf, ici aussi il y a eu des travaux récents.
Le sentier qui descend vers le Grünsee est en pente très raide. Par ailleurs il n’est pas très fréquenté. Depuis le temps que nous venons ici nous n’avons pas vu grand monde l’emprunter si ce n’est que nous. Cela se comprend car la plupart des gens qui viennent ici c’est pour monter au sommet et faire demi-tour. D’autre part le sentier est sur sa moitié inférieure fort glissant. Il faut être très attentif à ne pas perdre l’équilibre.
Se lancer dans la descente implique, aussi, continuer à pied jusqu’à Spitzingsee et cela c’est une vraie trotte. C’est ce que nous allons faire.
Je crois que j’ai déjà fait ce parcours au moins cinq fois. C’est pourquoi je n’ai même pas besoin de consulter la carte. Je l’ai toujours avec moi, mais aujourd’hui, en tout cas, je n’en aurai pas besoin.
Nous empruntons donc, sans hésiter, le sentier. Sous les regards ébahis des gens qui se prélassaient au sommet. Sur la descente, nous nous arrêtons assez souvent pour reprendre des forces. Ce n’est pas de l’essoufflement mais une continuelle concentration pour ne pas glisser. Puis il faut être très alerte pour ne pas perdre le sentier car par moments il se confond avec le passage des animaux et on risque de se trouver dans des vrais bourbiers où l’on peut s’enfoncer facilement jusqu’au genoux.
Arrivés au Grünsee nous prenons quelques photos. Evelyne ne se le rappelle plus mais je sais très bien ce qui nous attend. C’est fini des sentiers glissants et difficiles mais bienvenue à la caillasse en descente abrupte.
Nous débuchons sur la piste qui mène a quelques chalets isolés et qui descend vers Spitzingsee. D’ici, jusqu’à la Valeppalm ce n’est que de la descente raide, sur piste, certes, mais fatigante pour les cuisses, surtout la partie supérieure des cuisses et les genoux.
Une fois arrivés à la Valeppalm c’est plat jusqu’à la voiture.
Lorsque je veux consulter le GPS je constate qu’il est éteint. Probablement les piles. Je le rallume et il semble vouloir continuer encore un peu. J’ai des piles de rechange sur moi mais je veux épuiser celles qui sont installées au maximum. Les données en fin de parcours seront incomplètes mais cela nous donnera déjà une bonne idée.
Nous faisons le tour du lac, jusqu’à la voiture. Quel plaisir d’enlever ses bottes. Je suis complètement trempé. C’est dommage que je n’aie pas pensé à laisser un T-shirt propre et sec dans la voiture.
Nous passons par le distributeur de billets. Il faut prévoir l’addition de demain.
Evelyne voudrait prendre un chocolat chaud quelque part. Nous nous garons sur le parking d’un établissement. Nous sommes attablés, j’ai l’intention de prendre une eau pétillante. La machine faisant les chocolats et cassée. Evelyne demande un Radler que je bois finalement.
Comme nous, ou en tout cas, Evelyne, n’a pas eu ce qu’elle voulait, je lui propose d’essayer un autre établissement. Nous laissons la voiture sur le parking du premier.
Nous profitons aussi pour passer dans le magasin de souvenir acheter un détail pour les enfants.
Evelyne réussit à avoir son chocolat. Je prends une eau pétillante.
Ces arrêts même que reposants, ils sont criminels car après le démarrage n’est que plus dur. Surtout que je pense à ce qu nous attend encore. La montée du parking au chalet, les deux cents mètres de dénivelé sur moins d’un demi kilomètre.
Arrivés au parking, pendant qu’Evelyne transfère les affaires du grand sac à dos à la valise, je fais le ménage dans le coffre. Je replace les cassiers de bière convenablement. Je trie les déchets que je mets dans un sac en plastique et je range le restant des affaires. Tellement concentré, que j’oublie de récupérer mon sac à main qui est resté près du frein à main.
On se prépare pour la montée. J’ai mis mon sac à dos de la journée dans le grand sac à dos d’Evelyne. Les sangles de ce sac ont une prise différente et cela me gène un peu dans la démarche, mais je m’habitue.
Lorsque on a déjà un bon morceau de la montée, Evelyne me demande si j’ai l’argent pour demain. A sa question j’ai clairement dans mon cerveau l’absence de souvenir visuel d’avoir mis mon sac à main dans mon sac à dos. Je vérifie et constate qu’effectivement il n’est pas dans le sac à dos. Une seule solution s’impose descendre le récupérer.
Je laisse le sac à dos par terre et reprends la descente jusqu’à la voiture.
Pendant la montée, le soleil s’est voilé et on entend au dessus de nous le tonnerre. Ce serait con de se mouiller si près du chalet. Heureusement ce n’est que du bruit. Nous parvenons au chalet sans encombre.
Une partie des gens qui devaient arriver ce soir sont déjà là. Apparemment ils sont occupés à boire leur verre d’arrivée, c’est une aubaine pour nous, il n’y aura pas de course à la douche. De toutes manières nous ne leur donnons pas l’occasion. En moins de deux minutes nous sommes tous les deux sous les douches.
Le souper est à dix huit heures trente. Comme il me reste quelques minutes, je commence à préparer les affaires que je vais descendre pour l’après souper.
Le souper, nous savions est une Wiener Schnitzler avec des frites mais accompagnée de trois salades : au radis, à la pomme de terre et la classique aux concombres et iceberg. La soupe c’était un velouté de tomates avec un peu de pâtes. Le dessert, je l’ai refilé à Evelyne comme depuis que nous sommes ici.
C’est notre dernière soirée au chalet, pour ce séjour-ci. Je regrette devoir partir, mais c’est comme cela on ne reviendra qu’avec plus de plaisir. Je pense que je vais bien dormir car je me sens un peu fatigué.
Les données de la journée : distance d’environ dix kilomètres. Vitesse moyenne de marche trois kilomètres trois cents. Temps effectif de marche environ trois heures. Temps à l’arrêt une heure et demie.
Tous ces environ c’est à cause de l’arrêt temporaire du GPS.
Je vais arrêter ici car je dois préparer les bagages pour demain.
Roβkopf
La journée, comme annoncée, se présente sous une bonne augure.
Notre rythme est déjà établi et le rituel du lever et petit déjeuner est rodé, de sorte que nous sommes prêts à partir vers dix heures.
Pour la première fois au lieu de monter les cent mètres de dénivelé vers Taubensteinbahn, nous allons en descendre deux cents vers notre voiture. Nous profitons pour descendre aussi certains affaires que nous savons nous n’utiliserons plus.
Une fois à la voiture, nous enlevons nos bottes de randonnée car avant de recommencer à marcher nous allons à Neuhaus pour acheter deux bacs de Weissbier dont nous avons les vidanges dans le coffre.
Revenus à Spitzingsee, nous nous sommes garés pas loin du chalet de la banque où nous logions avant.
Aujourd’hui nous allons faire un parcours moins difficile, mais plus long. Nous commençons la montée vers l’Untere Firstalm (1318m). De là nous remontons à Suttenstein (1400m) et enchaînons vers Stümpfling (1506m).
Nous croisons nombre personnes dans l’autre sens, la plupart sans traces d’avoir transpiré beaucoup. Or nous qui venons d’en bas sommes trempés. Certains sont même un peu trop habillés et n’ont pas le réflexe de saluer comme on a l’habitude entre des randonneurs qui se reconnaissent et se comprennent dans l’effort. La raison je la connais. Ils viennent tout juste de débarquer du télésiège à la Stümpflinghaus.
Lorsque nous arrivons là, à la Stümpflinghaus, quelques minutes plus tard, nous nous arrêtons pour notre collation de midi.
Depuis que nous logeons à la Maxlraineralm nous ne sommes plus revenus de ce côté du lac. La Stümpflinghaus que nous connaissions n’existe plus. A sa place c’est une toute nouvelle « haus », probablement sur les cimentations de l’ancienne, mais dont la distribution a complètement changé.
L’ancien télésiège a fait place à un tout nouveau téléphérique, sorte de télésiège couvert. En fait, il y en a deux : un qui descend vers Spitzingsee sur un versant de la montagne et l’autre qui descend du côté de Valepp.
Cela amène probablement beaucoup plus des touristes promeneurs et certainement une augmentation du chiffre d’affaires. Par contre, côté beauté, je préférais l’ancienne station.
Malgré que le petit déjeuner n’est pas encore très loin, sachant qu’il n’y a plus d’autre « haus » que vers la fin de notre parcours, je prends un spaghetti histoire de donner un peu d’énergie à me muscles, quelque peu fatigués de ces derniers jours.
Nous reprenons la montée vers Roβkopf. L’arrêt m’a coupé l’appétit, mais aussi les jambes. J’ai du mal à me remettre dans le rythme. Pourtant je sais que la montée est beaucoup moins dure que ce qu’on a déjà fait, mais cela c’est ma partie rationnelle du cerveau. Mon côté purement physique refuse de se laisser rationaliser. Il est fatigué, point c’est tout.
Quelques centaines de mètres plus loin, tout semble revenir normal. Nous arrivons au sommet du Roβkopf, ici aussi il y a eu des travaux récents.
Le sentier qui descend vers le Grünsee est en pente très raide. Par ailleurs il n’est pas très fréquenté. Depuis le temps que nous venons ici nous n’avons pas vu grand monde l’emprunter si ce n’est que nous. Cela se comprend car la plupart des gens qui viennent ici c’est pour monter au sommet et faire demi-tour. D’autre part le sentier est sur sa moitié inférieure fort glissant. Il faut être très attentif à ne pas perdre l’équilibre.
Se lancer dans la descente implique, aussi, continuer à pied jusqu’à Spitzingsee et cela c’est une vraie trotte. C’est ce que nous allons faire.
Je crois que j’ai déjà fait ce parcours au moins cinq fois. C’est pourquoi je n’ai même pas besoin de consulter la carte. Je l’ai toujours avec moi, mais aujourd’hui, en tout cas, je n’en aurai pas besoin.
Nous empruntons donc, sans hésiter, le sentier. Sous les regards ébahis des gens qui se prélassaient au sommet. Sur la descente, nous nous arrêtons assez souvent pour reprendre des forces. Ce n’est pas de l’essoufflement mais une continuelle concentration pour ne pas glisser. Puis il faut être très alerte pour ne pas perdre le sentier car par moments il se confond avec le passage des animaux et on risque de se trouver dans des vrais bourbiers où l’on peut s’enfoncer facilement jusqu’au genoux.
Arrivés au Grünsee nous prenons quelques photos. Evelyne ne se le rappelle plus mais je sais très bien ce qui nous attend. C’est fini des sentiers glissants et difficiles mais bienvenue à la caillasse en descente abrupte.
Nous débuchons sur la piste qui mène a quelques chalets isolés et qui descend vers Spitzingsee. D’ici, jusqu’à la Valeppalm ce n’est que de la descente raide, sur piste, certes, mais fatigante pour les cuisses, surtout la partie supérieure des cuisses et les genoux.
Une fois arrivés à la Valeppalm c’est plat jusqu’à la voiture.
Lorsque je veux consulter le GPS je constate qu’il est éteint. Probablement les piles. Je le rallume et il semble vouloir continuer encore un peu. J’ai des piles de rechange sur moi mais je veux épuiser celles qui sont installées au maximum. Les données en fin de parcours seront incomplètes mais cela nous donnera déjà une bonne idée.
Nous faisons le tour du lac, jusqu’à la voiture. Quel plaisir d’enlever ses bottes. Je suis complètement trempé. C’est dommage que je n’aie pas pensé à laisser un T-shirt propre et sec dans la voiture.
Nous passons par le distributeur de billets. Il faut prévoir l’addition de demain.
Evelyne voudrait prendre un chocolat chaud quelque part. Nous nous garons sur le parking d’un établissement. Nous sommes attablés, j’ai l’intention de prendre une eau pétillante. La machine faisant les chocolats et cassée. Evelyne demande un Radler que je bois finalement.
Comme nous, ou en tout cas, Evelyne, n’a pas eu ce qu’elle voulait, je lui propose d’essayer un autre établissement. Nous laissons la voiture sur le parking du premier.
Nous profitons aussi pour passer dans le magasin de souvenir acheter un détail pour les enfants.
Evelyne réussit à avoir son chocolat. Je prends une eau pétillante.
Ces arrêts même que reposants, ils sont criminels car après le démarrage n’est que plus dur. Surtout que je pense à ce qu nous attend encore. La montée du parking au chalet, les deux cents mètres de dénivelé sur moins d’un demi kilomètre.
Arrivés au parking, pendant qu’Evelyne transfère les affaires du grand sac à dos à la valise, je fais le ménage dans le coffre. Je replace les cassiers de bière convenablement. Je trie les déchets que je mets dans un sac en plastique et je range le restant des affaires. Tellement concentré, que j’oublie de récupérer mon sac à main qui est resté près du frein à main.
On se prépare pour la montée. J’ai mis mon sac à dos de la journée dans le grand sac à dos d’Evelyne. Les sangles de ce sac ont une prise différente et cela me gène un peu dans la démarche, mais je m’habitue.
Lorsque on a déjà un bon morceau de la montée, Evelyne me demande si j’ai l’argent pour demain. A sa question j’ai clairement dans mon cerveau l’absence de souvenir visuel d’avoir mis mon sac à main dans mon sac à dos. Je vérifie et constate qu’effectivement il n’est pas dans le sac à dos. Une seule solution s’impose descendre le récupérer.
Je laisse le sac à dos par terre et reprends la descente jusqu’à la voiture.
Pendant la montée, le soleil s’est voilé et on entend au dessus de nous le tonnerre. Ce serait con de se mouiller si près du chalet. Heureusement ce n’est que du bruit. Nous parvenons au chalet sans encombre.
Une partie des gens qui devaient arriver ce soir sont déjà là. Apparemment ils sont occupés à boire leur verre d’arrivée, c’est une aubaine pour nous, il n’y aura pas de course à la douche. De toutes manières nous ne leur donnons pas l’occasion. En moins de deux minutes nous sommes tous les deux sous les douches.
Le souper est à dix huit heures trente. Comme il me reste quelques minutes, je commence à préparer les affaires que je vais descendre pour l’après souper.
Le souper, nous savions est une Wiener Schnitzler avec des frites mais accompagnée de trois salades : au radis, à la pomme de terre et la classique aux concombres et iceberg. La soupe c’était un velouté de tomates avec un peu de pâtes. Le dessert, je l’ai refilé à Evelyne comme depuis que nous sommes ici.
C’est notre dernière soirée au chalet, pour ce séjour-ci. Je regrette devoir partir, mais c’est comme cela on ne reviendra qu’avec plus de plaisir. Je pense que je vais bien dormir car je me sens un peu fatigué.
Les données de la journée : distance d’environ dix kilomètres. Vitesse moyenne de marche trois kilomètres trois cents. Temps effectif de marche environ trois heures. Temps à l’arrêt une heure et demie.
Tous ces environ c’est à cause de l’arrêt temporaire du GPS.
Je vais arrêter ici car je dois préparer les bagages pour demain.
Day-SIX : Jägerkamp
Jeudi 13
Rauhkopf - Jägerkamp - Jägerbauernalm
Le ciel est dégagé. Aucun nuage à l’horizon. Cela à l’air d’être une des plus belles journées ensoleillées depuis longtemps.
Après notre copieux petit déjeuner nous nous apprêtons à nous mettre en route. Comme pour les jours précédents, même s’il fait bon, je mets les guêtres et dis à Evelyne de faire pareil.
Nous quittons le chalet à dix heures pile.
Comme déjà évoqué hier soir, la route ou le but pour aujourd’hui ce sera la Jägerbauernalm, où Elke se charge des vaches et des randonneurs qui passent et s’arrêtent boire un verre, voire deux.
C’est un parcours que nous avons déjà fait à plusieurs reprises donc point de surprises. Je n’ai pas mis le gilet polaire, autrement il serait mouillé de transpiration toute la journée. Je ne le mettrai que lorsque nous nous arrêterons, pour ne pas attraper froid.
La montée au Taubensteinbahn ne nous à pris qu’une dizaine de minutes, la centaine de mètres, nous étant de plus en plus familière, même s’il faut les gravir, nous les sentons presque plus. Nous avons profité de notre passage pour vider notre poubelle que nous transportions depuis deux jours et qui commençait à prendre du volume dans le sac, même si elle ne pesait rien.
Il y a moins de monde qu’hier, mais je pense que peu à peu le téléphérique déversera son lot quotidien de touristes et randonneurs.
Nous empruntons le sentier qui monte jusqu’au Rauhkopf. A un des passages un peu difficiles je pense à Rodrigo, et je me rappelle qu’il y a quelques années, lorsqu’il avait à peine six ans, il restait sur place, à ce point, pour aider les autres à monter. Toujours aussi serviable.
De Rauhkopf nous descendons vers la Schnittlauchmoosalm, nous dépassons la bifurcation qui mène vers l’Aiplspitz, et passons à côté du chalet qui comme à l’habitude à l’air fermé. Je dis à Evelyne que l’année dernière, au mois de mai, quand nous sommes passés par ici il y avait plein de neige.
Nous continuons la montée vers le Jägerkamp que nous divisons au loin. On y voit assez de monde. C’est un parcours assez fréquenté. Assez dur et à la fois assez facile à atteindre. Ses 1746 mètres n’ont pas d’autre pic voisin ; ce qui fait qu’il faut se les farcir au minimum depuis les 1500.
Arrivés au sommet nous nous faisons repérer tout de suite par un des randonneurs qui était hier sur le sentier du Rotwand. Nous échangeons nos salutations.
Après une petite collation : raisins, pomme et barre céréales. Nous entamons la descente vers la Jägerbauernalm. Pour changer et pour rompre la monotonie, je propose de descendre par un sentier que nous n’avons jamais emprunté. Il est un peu plus long mais cela nous permettra d’avoir une vue de la vallée à partir d’autres points auxquels nous sommes habitués.
Nous passons ainsi beaucoup plus près des Wilde Fräulein. Elke nous reconnaît tout de suite. C’est sympathique de se balader ainsi en pleine montagne et avoir déjà nos repères, habitudes, connaissances. Nous prenons nos traditionnels verres de lait. La plupart des randonneurs prennent des bières. Nous, depuis toujours du lait. Où trouver de meilleur lait qu’auprès d’une vachère ?
Nous avons feuilleté le livre de souvenirs de l’année, sorte de journal de l’année précédente et en cours. On y voit des photos des gens, des articles, des souvenirs. Il y a même une photo ou nous voyons Walter et Krystyna qui sont passés par là. D’ailleurs nous lui avions remis à peine arrivées leur bonjour.
Le soleil est au plus haut et donne directement sur la terrasse. Je piquerais un roupillon si nous ne devions pas commencer à penser à rentrer.
Pour ne pas rallonger le retour, le mieux c’est de remonter au Jägerkamp et cette fois ci les 200 mètres de dénivelé sont a grimper dans une distance plus courte ce qui veut dire que la côte est plus raide.
Nous arrivons au sommet mais nous ne nous arrêtons que le temps de récupérer le souffle, sans même nous asseoir. Nous enchaînons la descente qui nous fera passer à nouveau à côté de la Schnittlauchmoosalm.
Pour ne pas devoir remonter au Rauhkopf, j’ai repéré un sentier qui est un peu en contrebas et qui tout en n'ayant pas l’air d’être trop fréquenté, nous mènera jusqu’à la Taubensteinbahn.
Nous suivons ce sentier et j’ai l’agréable surprise de constater qu’il nous mène plus haut que ce que je pensais.
Il ne nous reste plus qu’à descendre vers notre tanière. Notre chalet, le Maxlraineralm.
Nous avons fait, selon le GPS, un peu plus de huit kilomètres à une vitesse moyenne de 2,6 km/h le tout pendant environ six heures et demie. Autant en déplacement qu’à l’arrêt.
Avant de nous mettre à notre aise. Nous avons enlevé la boue des bottes et guêtres. Puis, il fait tellement bon que pour la première fois depuis notre séjour nous nous installons sur la terrasse boire une bonne Weissbier.
Le souper, à dix huit heures, nous a goûté énormément, aussi bon que d’habitude. Cette fois-ci nous a pris avec l’estomac assez vide. Point de gâteau ni d’autre arrêt avant de rentrer.
Nous avons tout vidé : la soupe, le leberkaas et l’accompagnement, ainsi que le dessert.
Je rédige ces notes directement, sur base des quelques petits mots pris pendant la journée. Je suis seul. Il est neuf heures et quart. Evelyne est allée se coucher il y a une demi heure déjà et les autres viennent de le faire à l’instant. Je suis chargé d’éteindre la lumière lorsque je me retirerai à mon tour.
Je ne suis pas encore parti que le frère de Walter arrive. Je ne serai donc pas le dernier à quitter le bas du chalet. Il a allumé la télévision de la cuisine mais ne semble pas la regarder. Je crois que c’est plutôt pour avoir un bruit de fond.
Comme je ne le vois pas, je ramasse mes affaires et éteins la lumière. Je le rencontre plus tard dans le couloir et je lui souhaite bonne nuit.
Rauhkopf - Jägerkamp - Jägerbauernalm
Le ciel est dégagé. Aucun nuage à l’horizon. Cela à l’air d’être une des plus belles journées ensoleillées depuis longtemps.
Après notre copieux petit déjeuner nous nous apprêtons à nous mettre en route. Comme pour les jours précédents, même s’il fait bon, je mets les guêtres et dis à Evelyne de faire pareil.
Nous quittons le chalet à dix heures pile.
Comme déjà évoqué hier soir, la route ou le but pour aujourd’hui ce sera la Jägerbauernalm, où Elke se charge des vaches et des randonneurs qui passent et s’arrêtent boire un verre, voire deux.
C’est un parcours que nous avons déjà fait à plusieurs reprises donc point de surprises. Je n’ai pas mis le gilet polaire, autrement il serait mouillé de transpiration toute la journée. Je ne le mettrai que lorsque nous nous arrêterons, pour ne pas attraper froid.
La montée au Taubensteinbahn ne nous à pris qu’une dizaine de minutes, la centaine de mètres, nous étant de plus en plus familière, même s’il faut les gravir, nous les sentons presque plus. Nous avons profité de notre passage pour vider notre poubelle que nous transportions depuis deux jours et qui commençait à prendre du volume dans le sac, même si elle ne pesait rien.
Il y a moins de monde qu’hier, mais je pense que peu à peu le téléphérique déversera son lot quotidien de touristes et randonneurs.
Nous empruntons le sentier qui monte jusqu’au Rauhkopf. A un des passages un peu difficiles je pense à Rodrigo, et je me rappelle qu’il y a quelques années, lorsqu’il avait à peine six ans, il restait sur place, à ce point, pour aider les autres à monter. Toujours aussi serviable.
De Rauhkopf nous descendons vers la Schnittlauchmoosalm, nous dépassons la bifurcation qui mène vers l’Aiplspitz, et passons à côté du chalet qui comme à l’habitude à l’air fermé. Je dis à Evelyne que l’année dernière, au mois de mai, quand nous sommes passés par ici il y avait plein de neige.
Nous continuons la montée vers le Jägerkamp que nous divisons au loin. On y voit assez de monde. C’est un parcours assez fréquenté. Assez dur et à la fois assez facile à atteindre. Ses 1746 mètres n’ont pas d’autre pic voisin ; ce qui fait qu’il faut se les farcir au minimum depuis les 1500.
Arrivés au sommet nous nous faisons repérer tout de suite par un des randonneurs qui était hier sur le sentier du Rotwand. Nous échangeons nos salutations.
Après une petite collation : raisins, pomme et barre céréales. Nous entamons la descente vers la Jägerbauernalm. Pour changer et pour rompre la monotonie, je propose de descendre par un sentier que nous n’avons jamais emprunté. Il est un peu plus long mais cela nous permettra d’avoir une vue de la vallée à partir d’autres points auxquels nous sommes habitués.
Nous passons ainsi beaucoup plus près des Wilde Fräulein. Elke nous reconnaît tout de suite. C’est sympathique de se balader ainsi en pleine montagne et avoir déjà nos repères, habitudes, connaissances. Nous prenons nos traditionnels verres de lait. La plupart des randonneurs prennent des bières. Nous, depuis toujours du lait. Où trouver de meilleur lait qu’auprès d’une vachère ?
Nous avons feuilleté le livre de souvenirs de l’année, sorte de journal de l’année précédente et en cours. On y voit des photos des gens, des articles, des souvenirs. Il y a même une photo ou nous voyons Walter et Krystyna qui sont passés par là. D’ailleurs nous lui avions remis à peine arrivées leur bonjour.
Le soleil est au plus haut et donne directement sur la terrasse. Je piquerais un roupillon si nous ne devions pas commencer à penser à rentrer.
Pour ne pas rallonger le retour, le mieux c’est de remonter au Jägerkamp et cette fois ci les 200 mètres de dénivelé sont a grimper dans une distance plus courte ce qui veut dire que la côte est plus raide.
Nous arrivons au sommet mais nous ne nous arrêtons que le temps de récupérer le souffle, sans même nous asseoir. Nous enchaînons la descente qui nous fera passer à nouveau à côté de la Schnittlauchmoosalm.
Pour ne pas devoir remonter au Rauhkopf, j’ai repéré un sentier qui est un peu en contrebas et qui tout en n'ayant pas l’air d’être trop fréquenté, nous mènera jusqu’à la Taubensteinbahn.
Nous suivons ce sentier et j’ai l’agréable surprise de constater qu’il nous mène plus haut que ce que je pensais.
Il ne nous reste plus qu’à descendre vers notre tanière. Notre chalet, le Maxlraineralm.
Nous avons fait, selon le GPS, un peu plus de huit kilomètres à une vitesse moyenne de 2,6 km/h le tout pendant environ six heures et demie. Autant en déplacement qu’à l’arrêt.
Avant de nous mettre à notre aise. Nous avons enlevé la boue des bottes et guêtres. Puis, il fait tellement bon que pour la première fois depuis notre séjour nous nous installons sur la terrasse boire une bonne Weissbier.
Le souper, à dix huit heures, nous a goûté énormément, aussi bon que d’habitude. Cette fois-ci nous a pris avec l’estomac assez vide. Point de gâteau ni d’autre arrêt avant de rentrer.
Nous avons tout vidé : la soupe, le leberkaas et l’accompagnement, ainsi que le dessert.
Je rédige ces notes directement, sur base des quelques petits mots pris pendant la journée. Je suis seul. Il est neuf heures et quart. Evelyne est allée se coucher il y a une demi heure déjà et les autres viennent de le faire à l’instant. Je suis chargé d’éteindre la lumière lorsque je me retirerai à mon tour.
Je ne suis pas encore parti que le frère de Walter arrive. Je ne serai donc pas le dernier à quitter le bas du chalet. Il a allumé la télévision de la cuisine mais ne semble pas la regarder. Je crois que c’est plutôt pour avoir un bruit de fond.
Comme je ne le vois pas, je ramasse mes affaires et éteins la lumière. Je le rencontre plus tard dans le couloir et je lui souhaite bonne nuit.
Day-FIVE : Rotwandhaus
Mercredi 12
Rotwandhaus - Taubensteinhaus
La météo a fait un petit virement de cap. Il est couvert mais il ne semble pas avoir de menace de pluie imminente. Au loin sur le Zillertal c’est même dégagé.
Nous prenons notre petit déjeuner à l’aise. Peu à peu, nous diminuons les quantités : un peu de muesli, un peu de pain avec de la charcuterie et des fromages, un peu de fruits. C’est vrai qu’il est difficile de se retenir quand on a tout cela devant les yeux, mais il faut penser à la route et il n’est point nécessaire de s’empiffrer.
La température est un peu plus agréable qu’hier. Je ne mets pas la veste car je sais que dans cent mètres je devrai l’enlever. Par contre j’ai conseillé à Evelyne de faire comme moi et de mettre les guêtres. Il n’y a point de neige où nous sommes maintenant mais je crains que plus loin, plus haut, ce soit le cas.
La montée jusqu’à la station Taubenstein s’est passée sans problème, ce n’est qu’à une centaine de mètres de différence de dénivelé. On ne le sent qu’un peu dans le souffle, les jambes ne le remarquent même plus.
Arrivés en haut, quel changement par rapport à hier. Il y a foule. On dirait une fourmilière. Cela doit bien marcher l’affaire du téléphérique à 8 Euros le voyage, en moins d’une demi heure ils se sont fait dans les 5.000 euros.
Il y a une soixantaine de personnes qui font partie apparemment de plusieurs groupes. Au loin je divise déjà un autre « troupeau » qui se dirige vers le Rauhkopf. De ceux qui restent, j’observe que certains même s’ils on l’air habillés pour marcher, n’ont pas de chaussures tout à fait adéquates. Ils n’iront pas trop loin.
Je ne suis même pas inquiet sans même pas forcer, je suis sûr que nous les sèmerons assez vite. Dès que cela commencera à monter ils ne sauront pas tenir notre rythme.
Comparé à d’autres randonneurs de la Compagnie Ardennaise, je suis très lent, mais j’ai une devise qui est la constance dans le rythme, surtout en montée. Je m’arrête souvent pour reprendre du souffle mais en général mes jambes ne sentent pas la fatigue, au moins dans les six premières heures.
Nous avons l’intention d’aller jusqu’au Rotwand et décider là ce que nous ferons ensuite. Nous connaissons le chemin car nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises. Quelques montées au début jusqu’à atteindre les 1750, puis une descente et une remontée à nouveau jusqu’à environ 1.800 et puis le choix, soit le Rotwand 1885, soit la Rotwandhaus 1765.
Je ne me suis pas trompé, après quelques mètres, seul une dizaine de personnes sont en vue. D’ailleurs deux nous ont dépassé à un train qui me fait comprendre qui veulent fuir la foule.
Nous gardons notre rythme. Le sol, bien que boueux n’est pas trop glissant. Comme à l’habitude je suis assez vite trempé. Dès que ma chaudière commence à générer de l’énergie pour mes jambes, il faut que la vapeur sorte par quelque part, que la pression s’échappe. C’est la transpiration.
Nous arrivons aux premiers 1750 mètres plus que trois personnes en vue. La nature est à nous.
Arrivés au col qui descend vers la Rotwandhaus une dame, qui nous avait repéré nous attendait pour nous demander le chemin.
Je dois avoir l’air du coin car, depuis que nous sommes ici, il ne se passe pas une seule journée sans qu’on me demande la route. J’indique le chemin à la dame qui ne m’a pas l’air très rassurée.
La route qu’elle m’a demandée c’est comme cela. Même que je la connaissais par cœur, j’ai confirmé avec ma carte afin de ne pas l’envoyer faire un tour pour rien. Finalement la dame est partie vers la Rotwandhaus, un peu avant la maison, elle devrait bifurquer vers la gauche et suivre le sentier qui descend contournant le Rotwand, puis commencer à monter pour passer entre le Rotwand et le Miesing. D’après la carte il n’y a qu’un seul sentier, donc, pas de perte.
De toutes manières, bien que bien chaussée, et en bonne forme, elle ne m’a pas l’air trop sérieuse. Elle a un petit sac à dos genre ville et probablement pas de gourde. Souvent ces personnes ont de la chance et trouvent toujours un bon samaritain. Aussi en cas de tempête soudaine, ou conditions atmosphériques adverses, ce sont ces gens là qu’on trouve gelés et/ou inanimés.
Après avoir conseillé la dame, c’est à notre tour de prendre une décision. Tel que je vois le sentier qui monte au sommet cela ne m’augure rien de bon. En outre je ne vois encore personne au sommet, ni sur le sentier. Etant donné l’orientation nord je crains que la neige ne soit pas trop abondante. Je propose à Evelyne d’aller vers la Rotwandhaus et faire en fait le chemin que j’ai indiqué à la dame. C’est un bon tour et nous avons le temps. Il est à peine onze heures et demie.
Arrivés à la Rotwandhaus, la dame est toujours là. Finalement elle va faire demi tour et retourner par le chemin qu’elle est arrivée, en fait ce que nous avons déjà fait. J’avais déjà repéré la dame depuis le départ.
Nous lui souhaitons un bon retour et allons prendre une collation à l’auberge. Il y a déjà plein de monde, arrivés à pied, par la route, qui sont attablés en train de prendre leur repas de midi. J’ai encore le petit déjeuner dans la gorge.
Lorsque je sors pour préparer mon sac je vois à nouveau la dame qui revient avec d’autres personnes. Apparemment quelqu’un d’autre lui a donné les mêmes informations que moi et/ou qu’ils vont faire le chemin avec elle.
Nous reprenons la route. En fait nous empruntons le sentier qui descend vers le Soinsee, seulement que nous devrons bifurquer vers la gauche à un moment donné pour remonter vers le Miesing.
A présent nous sommes seuls. La plupart des gens semblent aller seulement jusqu’aux auberges et puis faire demi tour.
Le sentier descend assez, et par moments il est difficile de gérer les tronçons enneigés. Evelyne a cassé le câble de sa guêtre droite. Le mien il est cassé depuis des années. Ce n’est pas grave, la seule chose qu’il peut arriver c’est que la fonction primaire de la guêtre ne soit plus assuré. Mais en gros cela de doit pas poser de problème.
J’ai réussi à prendre en photo une marmotte avant qu’elle ne rentre dans son terrier. On verra si la photo est réussie. J’ai dû la faire avec le zoom au maximum.
Nous arrivons au plus bas de notre parcours d’aujourd’hui. A partir d’ici nous devons monter jusqu’au col de Miesing.
Rotwandhaus - Taubensteinhaus
La météo a fait un petit virement de cap. Il est couvert mais il ne semble pas avoir de menace de pluie imminente. Au loin sur le Zillertal c’est même dégagé.
Nous prenons notre petit déjeuner à l’aise. Peu à peu, nous diminuons les quantités : un peu de muesli, un peu de pain avec de la charcuterie et des fromages, un peu de fruits. C’est vrai qu’il est difficile de se retenir quand on a tout cela devant les yeux, mais il faut penser à la route et il n’est point nécessaire de s’empiffrer.
La température est un peu plus agréable qu’hier. Je ne mets pas la veste car je sais que dans cent mètres je devrai l’enlever. Par contre j’ai conseillé à Evelyne de faire comme moi et de mettre les guêtres. Il n’y a point de neige où nous sommes maintenant mais je crains que plus loin, plus haut, ce soit le cas.
La montée jusqu’à la station Taubenstein s’est passée sans problème, ce n’est qu’à une centaine de mètres de différence de dénivelé. On ne le sent qu’un peu dans le souffle, les jambes ne le remarquent même plus.
Arrivés en haut, quel changement par rapport à hier. Il y a foule. On dirait une fourmilière. Cela doit bien marcher l’affaire du téléphérique à 8 Euros le voyage, en moins d’une demi heure ils se sont fait dans les 5.000 euros.
Il y a une soixantaine de personnes qui font partie apparemment de plusieurs groupes. Au loin je divise déjà un autre « troupeau » qui se dirige vers le Rauhkopf. De ceux qui restent, j’observe que certains même s’ils on l’air habillés pour marcher, n’ont pas de chaussures tout à fait adéquates. Ils n’iront pas trop loin.
Je ne suis même pas inquiet sans même pas forcer, je suis sûr que nous les sèmerons assez vite. Dès que cela commencera à monter ils ne sauront pas tenir notre rythme.
Comparé à d’autres randonneurs de la Compagnie Ardennaise, je suis très lent, mais j’ai une devise qui est la constance dans le rythme, surtout en montée. Je m’arrête souvent pour reprendre du souffle mais en général mes jambes ne sentent pas la fatigue, au moins dans les six premières heures.
Nous avons l’intention d’aller jusqu’au Rotwand et décider là ce que nous ferons ensuite. Nous connaissons le chemin car nous l’avons déjà fait à plusieurs reprises. Quelques montées au début jusqu’à atteindre les 1750, puis une descente et une remontée à nouveau jusqu’à environ 1.800 et puis le choix, soit le Rotwand 1885, soit la Rotwandhaus 1765.
Je ne me suis pas trompé, après quelques mètres, seul une dizaine de personnes sont en vue. D’ailleurs deux nous ont dépassé à un train qui me fait comprendre qui veulent fuir la foule.
Nous gardons notre rythme. Le sol, bien que boueux n’est pas trop glissant. Comme à l’habitude je suis assez vite trempé. Dès que ma chaudière commence à générer de l’énergie pour mes jambes, il faut que la vapeur sorte par quelque part, que la pression s’échappe. C’est la transpiration.
Nous arrivons aux premiers 1750 mètres plus que trois personnes en vue. La nature est à nous.
Arrivés au col qui descend vers la Rotwandhaus une dame, qui nous avait repéré nous attendait pour nous demander le chemin.
Je dois avoir l’air du coin car, depuis que nous sommes ici, il ne se passe pas une seule journée sans qu’on me demande la route. J’indique le chemin à la dame qui ne m’a pas l’air très rassurée.
La route qu’elle m’a demandée c’est comme cela. Même que je la connaissais par cœur, j’ai confirmé avec ma carte afin de ne pas l’envoyer faire un tour pour rien. Finalement la dame est partie vers la Rotwandhaus, un peu avant la maison, elle devrait bifurquer vers la gauche et suivre le sentier qui descend contournant le Rotwand, puis commencer à monter pour passer entre le Rotwand et le Miesing. D’après la carte il n’y a qu’un seul sentier, donc, pas de perte.
De toutes manières, bien que bien chaussée, et en bonne forme, elle ne m’a pas l’air trop sérieuse. Elle a un petit sac à dos genre ville et probablement pas de gourde. Souvent ces personnes ont de la chance et trouvent toujours un bon samaritain. Aussi en cas de tempête soudaine, ou conditions atmosphériques adverses, ce sont ces gens là qu’on trouve gelés et/ou inanimés.
Après avoir conseillé la dame, c’est à notre tour de prendre une décision. Tel que je vois le sentier qui monte au sommet cela ne m’augure rien de bon. En outre je ne vois encore personne au sommet, ni sur le sentier. Etant donné l’orientation nord je crains que la neige ne soit pas trop abondante. Je propose à Evelyne d’aller vers la Rotwandhaus et faire en fait le chemin que j’ai indiqué à la dame. C’est un bon tour et nous avons le temps. Il est à peine onze heures et demie.
Arrivés à la Rotwandhaus, la dame est toujours là. Finalement elle va faire demi tour et retourner par le chemin qu’elle est arrivée, en fait ce que nous avons déjà fait. J’avais déjà repéré la dame depuis le départ.
Nous lui souhaitons un bon retour et allons prendre une collation à l’auberge. Il y a déjà plein de monde, arrivés à pied, par la route, qui sont attablés en train de prendre leur repas de midi. J’ai encore le petit déjeuner dans la gorge.
Lorsque je sors pour préparer mon sac je vois à nouveau la dame qui revient avec d’autres personnes. Apparemment quelqu’un d’autre lui a donné les mêmes informations que moi et/ou qu’ils vont faire le chemin avec elle.
Nous reprenons la route. En fait nous empruntons le sentier qui descend vers le Soinsee, seulement que nous devrons bifurquer vers la gauche à un moment donné pour remonter vers le Miesing.
A présent nous sommes seuls. La plupart des gens semblent aller seulement jusqu’aux auberges et puis faire demi tour.
Le sentier descend assez, et par moments il est difficile de gérer les tronçons enneigés. Evelyne a cassé le câble de sa guêtre droite. Le mien il est cassé depuis des années. Ce n’est pas grave, la seule chose qu’il peut arriver c’est que la fonction primaire de la guêtre ne soit plus assuré. Mais en gros cela de doit pas poser de problème.
J’ai réussi à prendre en photo une marmotte avant qu’elle ne rentre dans son terrier. On verra si la photo est réussie. J’ai dû la faire avec le zoom au maximum.
Nous arrivons au plus bas de notre parcours d’aujourd’hui. A partir d’ici nous devons monter jusqu’au col de Miesing.
Après quelques mètres nous nous arrêtons pour notre collation de midi. Un bon biscuit de son avec un léger goût à de la cannelle. Quelques mètres avant d’atteindre le col, nous croisons un groupe d’une dizaine de personnes. Ils ont l’air contents. Ils descendent, nous montons. Ils vont probablement au Soinsee ou au Rotwand.
Arrivés au col, nous distinguons à peu près ce qu’il nous manque à faire. Bien que cela n’a pas l’air loin, je ne me laisse pas berner. Heureusement j’ai l’habitude et je peux évaluer la distance réelle avec assez de précision. Par contre ce que je vois, m’indique que bien que quelques descentes et quelques montées, la topographie n’est pas agressive, donc assez relax. En gros, une descente de niveau d’environ trois cents mètres et une remontée similaire. Puis arriver à la Taubenstein et descendre à note Maxlraineralm.
Le chemin qui descend c’est de l’autoroute-path. Heureusement après environ un kilomètre, un vrai sentier part vers la gauche dans le sens qui nous intéresse. Nous arrivons ainsi à la Taubensteinhaus. L’endroit ou la dame devait arriver.
En principe, je ne comptais pas m’arrêter car nous ne sommes plus qu’à environ une vingtaine de minutes de chez nous. Mais Evelyne aimerait prendre un Apfelstrudel. Je prendrai un chocolat chaud.
Nous nous installons sur la terrasse. Bien qu’il fasse un peu frisquet, nous restons en T-shirt et gilet polaire.
Pendant que je consomme, j’observe les autres qui nous observent. Au but d’un moment je comprends pourquoi. Nous avons les bottes et la partie d’en bas des guêtres pleines de boue. Nous transpirons et sommes heureux de nous asseoir un moment.
Les personnes assises ci et là, sont habillés pour la randonnée mais, à mon avis, ils n’ont marché que de la station téléphérique jusqu’ici, à peine cinq minutes sur un sentier qu’un aveugle n’aurait pas de problème à suivre tellement il est aménagé.
C’est ce que j’appelle des randonneurs virtuels. Ils sortent se faire voir dans leurs équipements de montagne, et puis raconteront qu’ils ont été ici et là. En fait, je m’en fous, il faut bien de tout pour faire un monde.
Après avoir consommé nous reprenons la route et arrivons chez nous vers trois heures et quart. Nous étions partis vers dix heures ce matin.
Je consulte le GPS et ses données concordent avec mon calcul mental. Nous avons marché pendant trois heures et avons été à l’arrêt pendant deux heures environ. En tout nous avons parcouru l’équivalent de huit kilomètres et demi, quoique en montagne cela ne veut rien dire. Notre vitesse de croisière a été de deux kilomètres huit cents mètres.
La première action, arrivés au chalet, chez nous, c’est enlever nos bottes et vêtements transpirés pour les faire sécher et prendre une bonne douche.
En tout cas, c’est chouette d’être les seuls à l’auberge ; ainsi on ne doit pas s’inquiéter d’autres occupants ni devoir faire la file à la douche.
Je me souviens encore il y a quelques années qu’on était justement à Rotwandhaus et qu’un groupe qui logeait où nous étions commençait à rentrer. Nous avos mis le turbo pour être les premiers aux douches.
Le temps est magnifique maintenant. Le soleil brille et le ciel est dégagé.
Pour notre goûter nous avons reçu un morceau de tarte avec le café/té.
Le souper, à six heures vingt, nous a bien goûté. La soupe, une sorte d’oiseau sans tête avec des pâtes, de la betterave rouge avec des pommes et de la salade, plus le dessert.
Maintenant il faudra faire le plan pour demain.
S’il fait bon, ce qui semble être la tendance. Nous pourrions aller vers le Jägerkamp et boire un verre de lait, chez Elke, à la Jägerbauernalm.
Arrivés au col, nous distinguons à peu près ce qu’il nous manque à faire. Bien que cela n’a pas l’air loin, je ne me laisse pas berner. Heureusement j’ai l’habitude et je peux évaluer la distance réelle avec assez de précision. Par contre ce que je vois, m’indique que bien que quelques descentes et quelques montées, la topographie n’est pas agressive, donc assez relax. En gros, une descente de niveau d’environ trois cents mètres et une remontée similaire. Puis arriver à la Taubenstein et descendre à note Maxlraineralm.
Le chemin qui descend c’est de l’autoroute-path. Heureusement après environ un kilomètre, un vrai sentier part vers la gauche dans le sens qui nous intéresse. Nous arrivons ainsi à la Taubensteinhaus. L’endroit ou la dame devait arriver.
En principe, je ne comptais pas m’arrêter car nous ne sommes plus qu’à environ une vingtaine de minutes de chez nous. Mais Evelyne aimerait prendre un Apfelstrudel. Je prendrai un chocolat chaud.
Nous nous installons sur la terrasse. Bien qu’il fasse un peu frisquet, nous restons en T-shirt et gilet polaire.
Pendant que je consomme, j’observe les autres qui nous observent. Au but d’un moment je comprends pourquoi. Nous avons les bottes et la partie d’en bas des guêtres pleines de boue. Nous transpirons et sommes heureux de nous asseoir un moment.
Les personnes assises ci et là, sont habillés pour la randonnée mais, à mon avis, ils n’ont marché que de la station téléphérique jusqu’ici, à peine cinq minutes sur un sentier qu’un aveugle n’aurait pas de problème à suivre tellement il est aménagé.
C’est ce que j’appelle des randonneurs virtuels. Ils sortent se faire voir dans leurs équipements de montagne, et puis raconteront qu’ils ont été ici et là. En fait, je m’en fous, il faut bien de tout pour faire un monde.
Après avoir consommé nous reprenons la route et arrivons chez nous vers trois heures et quart. Nous étions partis vers dix heures ce matin.
Je consulte le GPS et ses données concordent avec mon calcul mental. Nous avons marché pendant trois heures et avons été à l’arrêt pendant deux heures environ. En tout nous avons parcouru l’équivalent de huit kilomètres et demi, quoique en montagne cela ne veut rien dire. Notre vitesse de croisière a été de deux kilomètres huit cents mètres.
La première action, arrivés au chalet, chez nous, c’est enlever nos bottes et vêtements transpirés pour les faire sécher et prendre une bonne douche.
En tout cas, c’est chouette d’être les seuls à l’auberge ; ainsi on ne doit pas s’inquiéter d’autres occupants ni devoir faire la file à la douche.
Je me souviens encore il y a quelques années qu’on était justement à Rotwandhaus et qu’un groupe qui logeait où nous étions commençait à rentrer. Nous avos mis le turbo pour être les premiers aux douches.
Le temps est magnifique maintenant. Le soleil brille et le ciel est dégagé.
Pour notre goûter nous avons reçu un morceau de tarte avec le café/té.
Le souper, à six heures vingt, nous a bien goûté. La soupe, une sorte d’oiseau sans tête avec des pâtes, de la betterave rouge avec des pommes et de la salade, plus le dessert.
Maintenant il faudra faire le plan pour demain.
S’il fait bon, ce qui semble être la tendance. Nous pourrions aller vers le Jägerkamp et boire un verre de lait, chez Elke, à la Jägerbauernalm.
Day-FOUR : Kufstein
Mardi 11
Kufstein
La journée s’annonce mal du point de vue météo. Il y a encore du vent et il pleut avec de la neige fondante. La température dehors n’est pas trop froide mais demande une petite laine. Il fait environ six degrés.
Lorsque je me suis levé, dans la chambre en plus des quelques gouttes qui étaient tombées hier soir il y a une petite flaque un peu vers le centre de la pièce, résultat d’une infiltration dans le lambris. Ce n’est pas alarmant et à mon avis cela ne se reproduira pas sauf nouvelle tempête.
Nous avons rendez-vous avec Winnie et Elisabeth a dix heures et demie.
Nous terminons le petit déjeuner vers neuf heures et demie et nous apprêtons à monter à la station supérieure de la Taubenstein.
J’aurais préféré passer la journée ici avec ce temps de chien, mais comme nous nous sommes engagés vis-à-vis de nos amis, il faut y aller.
Comme nous ne savons pas trop avec quelle intention ils viennent, je veux dire par là s’ils ont envie de randonner ou s’ils souhaiteront visiter en moins sportif la région. Nous avons demandé à Walter qu’est-ce qu’il nous conseillait de faire avec un temps pareil.
Il nous a dit que comme probablement nos amis de Munich connaissaient déjà un peu la région le mieux serait d’aller vers Bayrischzell et visiter les chutes d’eau qui sont plus loin. Puis continuer par la route passant par Oberaudorf et aller à Kufstein en Autriche. C’est une petite ville assez sympathique et touristique, et avec le temps qu’il fait aujourd’hui nous pourrons visiter le château. Il nous a même donné l’adresse d’un bon restaurant.
Comme pour arriver au départ du téléphérique nous devons monter un petit quart d’heure dans la pluie glacée. Evelyne et moi nous préparons, habillés pas tout à fait pour randonner, mais nous mettons nos bottes et nos guêtres de même que le Goretex. Nous enfilons nos bâtons et empruntons le sentier boueux et blanc de glace.
Hier cette même montée au départ nous a fait souffrir avec un temps magnifique. Aujourd’hui, nous sommes en pilote automatique. Un pied devant l’autre, un bâton derrière l’autre, une inspiration, une expiration. Je me dis que c’est déjà bon pour commencer à brûler le petit déjeuner.
Finalement nous arrivons en haut sans aucune difficulté. Je craignais le sol plus glissant que ça.
A notre grande surprise la porte extérieure de la station est fermée. Tout semble mort. Pas étonnant avec un temps pareil ils n’attendent personne. Il faudrait être fou pour aller se promener.
Evelyne désespère. Je lui dis qu’il faut se rendre à l’évidence, que nous pouvons descendre à pied mais que cela nous prendra au moins une heure et demie. Je lui dis de téléphoner à Elisabeth pour la prévenir que nous sommes coincés.
Elisabeth et Winnie sont en bas et la station d’en bas est ouverte. Je ne comprends rien. Comment est-ce possible qu’en bas soit ouvert et en haut ce soit fermé. Le responsable d’en bas a téléphoné au responsable d’en haut, qui est venu en courant nous ouvrir. En fait comme personne n’était pas encore monté ils avaient laissé la porte fermée de la nuit.
Nous montons dans une des wagonnettes et descendons finalement.
En bas le temps semble ne pas être aussi mauvais. On ne dirait pas que quelques cinq cents mètres de dénivelé pouvaient changer tant que cela la donne.
Après avoir salué nos amis que nous n’avions plus vus depuis quelques années. Nous nous sommes mis d’accord pour suivre le programme de Walter.
Nous prenons notre voiture cap les wasserfall. Pendant le trajet Evelyne synchronise les informations de la famille, je veux dire par la prend de leurs nouvelles et donne des nôtres.
Nous arrivons aux chutes. Je gare la voiture. A peine dehors qu’il commence à pleuvoir de plus fort. Nous ne nous décourageons pas et entamons le sentier qui mène à la vue. On ne peut pas dire que ce soit une randonnée. A peine cinq cens mettre de ce que j’appellerai une autoroute-path.
Les chutes sont plus impressionnantes qu’elles n’avaient l’air. Rien à voir avec celles du Krimler, mais valant le détour et la promenade sous la pluie.
Nous reprenons la route en direction de Kufstein. Afin de ne pas perdre du temps je vais directement à un parking couvert.
Comme il est déjà passé midi, nous cherchons l’établissement que Walter nous a indiqué. En plein centre, il a l’air d’être bien connu. C’est un restaurant à l’ancienne avec plusieurs salles, plus sombres les unes que les autres, mais avec du caractère. Le plus dur c’est de dénicher une place pour quatre. Nous y parvenons finalement.
La carte est très classique de la région. Je me décide pour une « cuise de porc croustillante » et une hefeweissbier.
Je règle la note en dépit de leurs protestations. Nous avons mangé chez eux de nombreuses fois.
Nous passons alors à la visite du château et la forteresse qui en valent vraiment la peine.
Nous prenons le classique gâteau de quatre heures et récupérons la voiture. Pour le retour, j’emprunte une autre route histoire de ne pas avoir l’impression du déjà vu. Nous passons par Thiersee.
Le téléphérique sera fermé lorsque nous arriverons, mais nous ne sommes pas inquiets. Walter nous a dit de passer à une pompe à essence à Neuhaus et demander l’affiche de riverain temporaire et la carte qui permet d’ouvrir la barrière de la route privée que va de Spitzingsee vers Valepp. Nous pourrons monter ainsi jusqu’au pied du chalet ou nous logeons. Il nous propose même qu’on lui téléphone et il viendra nous chercher avec le monte charges.
La route allant de Kufstein à Bayrischzell est très pittoresque. Des chalets en bois par ci par là, des prairies, des virages. Une route classique de montagne.
Avant de prendre la bifurcation vers Spitzingsee, nous sommes allés récupérer la carte à Neuhaus.
Nous avons déposé Winnie et Elisabeth à leur voiture et après leur avoir dit au revoir, nous reprenons la route vers le lac. Quel plaisir de pouvoir emprunter la route privée.
Je roule en deuxième à peine à plus de trente. De toutes manières cela ne servirait à rien d’essayer d’aller plus vite, mis à part de perturber la nature et prendre le risque de sortir dans l’un ou l’autre ravin.
Arrivés au parking de la Maxlraineralm nous chaussons nos bottes, prenons nos affaires et entamons la montée. Deux cents mètres de dénivelé sur moins de cinq cents mètres.
Nous arrivons essoufflés mais heureux.
Kufstein
La journée s’annonce mal du point de vue météo. Il y a encore du vent et il pleut avec de la neige fondante. La température dehors n’est pas trop froide mais demande une petite laine. Il fait environ six degrés.
Lorsque je me suis levé, dans la chambre en plus des quelques gouttes qui étaient tombées hier soir il y a une petite flaque un peu vers le centre de la pièce, résultat d’une infiltration dans le lambris. Ce n’est pas alarmant et à mon avis cela ne se reproduira pas sauf nouvelle tempête.
Nous avons rendez-vous avec Winnie et Elisabeth a dix heures et demie.
Nous terminons le petit déjeuner vers neuf heures et demie et nous apprêtons à monter à la station supérieure de la Taubenstein.
J’aurais préféré passer la journée ici avec ce temps de chien, mais comme nous nous sommes engagés vis-à-vis de nos amis, il faut y aller.
Comme nous ne savons pas trop avec quelle intention ils viennent, je veux dire par là s’ils ont envie de randonner ou s’ils souhaiteront visiter en moins sportif la région. Nous avons demandé à Walter qu’est-ce qu’il nous conseillait de faire avec un temps pareil.
Il nous a dit que comme probablement nos amis de Munich connaissaient déjà un peu la région le mieux serait d’aller vers Bayrischzell et visiter les chutes d’eau qui sont plus loin. Puis continuer par la route passant par Oberaudorf et aller à Kufstein en Autriche. C’est une petite ville assez sympathique et touristique, et avec le temps qu’il fait aujourd’hui nous pourrons visiter le château. Il nous a même donné l’adresse d’un bon restaurant.
Comme pour arriver au départ du téléphérique nous devons monter un petit quart d’heure dans la pluie glacée. Evelyne et moi nous préparons, habillés pas tout à fait pour randonner, mais nous mettons nos bottes et nos guêtres de même que le Goretex. Nous enfilons nos bâtons et empruntons le sentier boueux et blanc de glace.
Hier cette même montée au départ nous a fait souffrir avec un temps magnifique. Aujourd’hui, nous sommes en pilote automatique. Un pied devant l’autre, un bâton derrière l’autre, une inspiration, une expiration. Je me dis que c’est déjà bon pour commencer à brûler le petit déjeuner.
Finalement nous arrivons en haut sans aucune difficulté. Je craignais le sol plus glissant que ça.
A notre grande surprise la porte extérieure de la station est fermée. Tout semble mort. Pas étonnant avec un temps pareil ils n’attendent personne. Il faudrait être fou pour aller se promener.
Evelyne désespère. Je lui dis qu’il faut se rendre à l’évidence, que nous pouvons descendre à pied mais que cela nous prendra au moins une heure et demie. Je lui dis de téléphoner à Elisabeth pour la prévenir que nous sommes coincés.
Elisabeth et Winnie sont en bas et la station d’en bas est ouverte. Je ne comprends rien. Comment est-ce possible qu’en bas soit ouvert et en haut ce soit fermé. Le responsable d’en bas a téléphoné au responsable d’en haut, qui est venu en courant nous ouvrir. En fait comme personne n’était pas encore monté ils avaient laissé la porte fermée de la nuit.
Nous montons dans une des wagonnettes et descendons finalement.
En bas le temps semble ne pas être aussi mauvais. On ne dirait pas que quelques cinq cents mètres de dénivelé pouvaient changer tant que cela la donne.
Après avoir salué nos amis que nous n’avions plus vus depuis quelques années. Nous nous sommes mis d’accord pour suivre le programme de Walter.
Nous prenons notre voiture cap les wasserfall. Pendant le trajet Evelyne synchronise les informations de la famille, je veux dire par la prend de leurs nouvelles et donne des nôtres.
Nous arrivons aux chutes. Je gare la voiture. A peine dehors qu’il commence à pleuvoir de plus fort. Nous ne nous décourageons pas et entamons le sentier qui mène à la vue. On ne peut pas dire que ce soit une randonnée. A peine cinq cens mettre de ce que j’appellerai une autoroute-path.
Les chutes sont plus impressionnantes qu’elles n’avaient l’air. Rien à voir avec celles du Krimler, mais valant le détour et la promenade sous la pluie.
Nous reprenons la route en direction de Kufstein. Afin de ne pas perdre du temps je vais directement à un parking couvert.
Comme il est déjà passé midi, nous cherchons l’établissement que Walter nous a indiqué. En plein centre, il a l’air d’être bien connu. C’est un restaurant à l’ancienne avec plusieurs salles, plus sombres les unes que les autres, mais avec du caractère. Le plus dur c’est de dénicher une place pour quatre. Nous y parvenons finalement.
La carte est très classique de la région. Je me décide pour une « cuise de porc croustillante » et une hefeweissbier.
Je règle la note en dépit de leurs protestations. Nous avons mangé chez eux de nombreuses fois.
Nous passons alors à la visite du château et la forteresse qui en valent vraiment la peine.
Nous prenons le classique gâteau de quatre heures et récupérons la voiture. Pour le retour, j’emprunte une autre route histoire de ne pas avoir l’impression du déjà vu. Nous passons par Thiersee.
Le téléphérique sera fermé lorsque nous arriverons, mais nous ne sommes pas inquiets. Walter nous a dit de passer à une pompe à essence à Neuhaus et demander l’affiche de riverain temporaire et la carte qui permet d’ouvrir la barrière de la route privée que va de Spitzingsee vers Valepp. Nous pourrons monter ainsi jusqu’au pied du chalet ou nous logeons. Il nous propose même qu’on lui téléphone et il viendra nous chercher avec le monte charges.
La route allant de Kufstein à Bayrischzell est très pittoresque. Des chalets en bois par ci par là, des prairies, des virages. Une route classique de montagne.
Avant de prendre la bifurcation vers Spitzingsee, nous sommes allés récupérer la carte à Neuhaus.
Nous avons déposé Winnie et Elisabeth à leur voiture et après leur avoir dit au revoir, nous reprenons la route vers le lac. Quel plaisir de pouvoir emprunter la route privée.
Je roule en deuxième à peine à plus de trente. De toutes manières cela ne servirait à rien d’essayer d’aller plus vite, mis à part de perturber la nature et prendre le risque de sortir dans l’un ou l’autre ravin.
Arrivés au parking de la Maxlraineralm nous chaussons nos bottes, prenons nos affaires et entamons la montée. Deux cents mètres de dénivelé sur moins de cinq cents mètres.
Nous arrivons essoufflés mais heureux.
Day-THREE: Schliersee
Lundi 10
Spitzingsee - Schliersee
Je me suis réveillé vers cinq heures, je me connais. Après avoir dormi plus de sept heures, je ne crois pas que je vais me rendormir. Evelyne, par contre elle dort profondément.
Je me suis levé sans faire de bruit et j’ai commencé à préparer mes affaires pour la journée à la lueur de ma lampe frontale. Lorsque la lumière extérieure commençait à percer, j’ai continué à la lumière naturelle.
J’ai pris quelques photos des sommets en face de nous, le Zillertal, avec lesquels les nuages jouent à cache-cache.
La journée semble s’annoncer claire, ce qui nous permettra de faire une sortie, mise en jambes et qui sait, peut-être une randonnée en toute règle.
On trouvera de la neige sur les sentiers, mais je pense qu’elle sera négociable. D’autant plus qu’on ne sera pas chargés comme hier, rien que les affaires de la journée.
Nous avons eu droit à un petit déjeuner de rois. De la charcuterie, des fromages, des fruits, des céréales, des légumes, etc. au point que je me sens une peu trop rempli.
Comme c’est l’anniversaire d’Evelyne, nous avons pensé qu’il serait chouette de boire un bouteille de cava ou champagne, ce soir avec la famille de l’auberge. Dès lors nous nous sommes dits que nous allions descendre à pied à Spitzingsee, puis prendre la voiture pour Schliersee, faire quelques courses et remonter à pied à nouveau.
Le temps est magnifique. Le soleil brille et la neige est en train de fondre à grande vitesse. La fraîcheur de la matinée ne nous effraie pas. Je conseille à Evelyne de prendre quand même les gants et le bonnet dans le sac à dos. Nous les promènerons probablement pour rien mais, on ne sait jamais.
J’essaie d’initialiser le GPS sans succès, je me demande si c’est à cause des piles rechargeables que j’ai mis, car d’habitude j’utilise des piles alcalines. Je ne vois pas la raison car l’affichage de la batterie indique trois quarts.
Cela m’étonne car je suis aussi sur une zone dégagée. Je le mets en route et il m’indique « acquiring satellites » puis au but d’un moment il m’indique qu’il n’a rien trouvé.
Comme je ne vais pas passer ma matinée à jouer avec, je l’éteins et nous reprenons la route. Cela me trottine dans la tête, car j’aime toujours comprendre le pourquoi des choses.
Je me demande même si les américains n’auraient pas désactivé les satellites pour quelques jours, histoire de déjouer toute tentative d’attentant juste le jour d’anniversaire de l’11 de septembre. Je sais c’est tiré par les cheveux mais plus rien ne m’étonne.
Je pense alors que c’est un peu gros si c’est cela. Que je ne puisse pas me repérer ce n’est pas grave ; c’est un luxe superflu car je connais bien la région. Mais si tel est le cas, combien de personnes peuvent se trouver en difficulté.
Je verrai quand je serai en bas, si le GPS de la voiture fonctionne quoiqu’il pourrait utiliser d’autres satellites.
La montée jusqu’au Taubenstein bien que ne présentant pas de difficulté majeure, nous prend au dépourvu. Certes nous sommes à froid et c’est la première montée sérieuse depuis un bon moment. Nous savons qu’une fois en haut ce ne sera que descente. La fraîcheur semble oubliée. Je demande néanmoins à Evelyne de mettre son gilet polaire et je fais de même. Car c’est à ces moments ou dans le feu de l’action on oublie qu’il fait froid.
Je fais un nouvel essai avec le GPS. Toujours le même résultat. Rien.
Nous descendons. Cela nous a pris à peu près une heure et demie. Le plus difficile est de ne pas glisser avec l’humidité du sol, des pierres, de l’herbe. Nous rencontrons quelques personnes qui montent. Certains nous demandent s’il manque beaucoup, d’autres combien de temps il faut pour arriver en haut.
Arrivés à la voiture, je suis trempé. Nous enlevons nos bottes et mettons nous souliers de rechange, qui étaient restés dans la voiture.
Je voudrais acheter un gilet polaire, pour pouvoir faire la paire avec celui que j’utilise généralement pendant tout l’hiver. Cela doit être absolument un gilet sans manches. Aussi, je voudrais acheter des slips pour la randonnée, car ceux que j’utilisé, achetés par ailleurs ici même, chez Kögl, commencent à être un peu usés.
Lorsque je réfléchis, je dirais que petit à petit une grande partie de matériel pour la randonnée vient d’ici : Mes bottes, knickers, k-way, gilet, sticks, … Faut dire que c’est de la bonne qualité.
Je suis étonné de l’endurance des chaussettes achetées chez Lecomte, à Bruxelles, il y a probablement plus de quinze ans. Toujours au pied du canon et toujours aussi agréables à porter.
J’ai branché le GPS de la voiture et il fonctionne à la perfection. Je ne comprends plus rien. A moins que mon GPS de randonnée n’aie pas rendu l’âme. Je le laisse de côté encore un fois. J’y réfléchirai plus tard.
Nous sommes allés d’abord au supermarché, pour acheter le cava et en même temps de l’eau pour nos gourdes. Puis comme le magasin de sport allait fermer. Nous sommes allés faire un tour. Boire un verre et manger une salade.
Pendant que nous terminons nos seaux de bière, je planche sur le GPS et commence à faire le point. Il indique la date du 26.08, ce qui veut dire que depuis il n’a pas été synchronisé. Lorsque lui demande de m’indiquer sa position actuelle je découvre qu’il se croit toujours en Irlande. Cela commence à m’éclairer un peu. Manuellement je le fais atterrir en Allemagne à Maxlraineralm car c’est un point qui était déjà défini. Malgré cela il ne parvient pas à se situer par sa triangulation habituelle. Je mets alors les deux GPS en mode affichage des satellites et je constate qu’ils ne travaillent pas sur les mêmes. Je force alors le GPS de randonnée à chercher d’autres satellites, à balayer ses fréquences et peu à peu je vois apparaître des satellites utilisés par le GPS de la voiture. Petit à petit, il commence à revenir à lui. C’est un peu comme un amnésique qui recouvrirait sa mémoire. Bon, au moins pour le retour j’aurai les données du déplacement.
Entre temps Evelyne a téléphone nos amis de Munich, Winnie et Elisabeth pour savoir quand pourrions nous nous voir. Cela risque d’être un peu difficile car Elisabeth a une exposition cette semaine et elle est très prise. Finalement nous parvenons à trouver une solution. Ils viendront demain à Spitzingsee. Nous devons les retrouver vers dix heures et demie à la station Taubenstein d’en bas
La réouverture du magasin ayant lieu à deux heures de l’après midi, nous avons patienté jusqu’à ce moment là. J’ai très vite trouvé mon gilet. Exactement le même que l’autre que j’ai déjà et que j’avais acheté ici même. Evelyne me propose d’acheter un pantalon long pour la randonnée, car je n’en ai pas. Je fonctionne toujours avec des knickers et des shorts et j’aime bien comme cela. Néanmoins je me dis que pourquoi pas. La dame me propose d’abord un pantalon qui me semble de très bonne qualité, étant donné le prix cela ne pouvait pas être autrement, mais que je crois que j’aurais fondu dedans. C’est pourquoi j’ai orienté la dame vers quelque chose de plus frais.
Nous voulions acheter aussi des chaussettes pour pouvoir alterner avec nos classiques dont j’ai parlé plus haut, mais il n’y en avait pas. La dame nous dit d’aller voir chez Kögl, cela tombe bien car nous devions y aller.
Chez Kögl je dois rire car j’imagine qu’ils n’ont pas tous les jours des clients qui savent exactement ce qu’ils veulent.
A la demande de la jeune vendeuse j’indique que je souhaiterais avoir trois slips, CECEBA, boxer, taille 7, couleur bleu. Elle nous dit qu’ils n’en prennent plus en bleu. Pas de problème, j’ai pris une autre couleur. Evelyne a acheté des chaussettes pour elle.
Bon, nous avons tout ce que nous voulions.
Il ne nous reste plus qu’aller nous garer, charger nos sacs, prendre notre courage à deux mains et faire l’ascension jusqu’au chalet.
Au plancher du lac, nous sommes à 1,095 mètres d’hauteur. Nous devons monter en moins de quatre kilomètres à près de 1.600 mètres. Et cette fois-ci beaucoup plus chargés qu’à l’aller. Les gourdes remplies, une bouteille d’eau d’un litre et demi, la bouteille de cava et quelques cannettes de coca, environ six kilos de plus ce n’est pas beaucoup mais le poids se fait sentir.
La partie la plus difficile c’est le premier kilomètre en montée abrupte, nous passons en un rien de distance de 1095 à plus de 1300. Cela a l’air moins glissant que ce matin mais je ne sais pas si c’est parce que nous montons maintenant.
Comme par hasard nous re-croisons les jeunes de ce matin qui nous avaient demandé le temps qu’il fallait pour monter. Nous nous saluons. Les veinards ils descendent et nous avons encore quelques grosses gouttes de sueur à digérer. Au moins notre avantage est que nous connaissons la topographie. Minne de rien c’est très important car nous, presque sans nous en rendre compte, dossons nos efforts afin de ne pas nous épuiser inutilement.
Nous étrennons nos gourdes « Camel ». Au début nous avons un peu du mal, mais après quelques tentatives nous maîtrisons la manipulation. C’est tout de même assez confortable que de pouvoir boire à tout moment sans devoir enlever le sac, sortir, la gourde et tout le tra-la-la. De plus on boit beaucoup plus régulièrement et en petites quantités.
A trois quarts du parcours nous nous octroyons une pause biscuit. Les autres pauses ont été plutôt réanimation respiration.
Nous reprenons la montée. J’entends très loin, venant d’en haut un voix féminine qui lance une interjection. Je n’ai pas bien compris le contenu mais par l’entonnaison de la phrase, cela ne peut pas être autre chose que de l’espagnol : « que te vas a caer , coño !!! ». Effectivement, quelques minutes plus tard. Nous entendons une famille descendre parlant en espagnol. Lorsque nous les croisons ils s’adressent à nous en allemand, pour nous demander des renseignements. Ils ont été tellement surpris qu’ils n’ont pas compris tout de suite que nous leur parlions en espagnol. La dame était étonnée de rencontrer des espagnols en plein milieu de la montagne à plus de mille kilomètres de chez elle, Zaragoza. Ils descendent avec trois enfants en bas d’âge. Je ne fais pas de commentaire, mais je ne m’empêche pas de penser qu’ils sont un peu inconscients. Les deux fillettes ne devaient avoir pas plus de sept ans, et le bébé dans les bras du papa certainement moins e quinze mois.
Notre montée est constante maintenant, nous avons en vue le sommet très clairement et cela joue comme un aimant pour nous. Etonnement je ne me sens pas du tout fatigué. Une fois passé l’essoufflement du début, je n’ai aucun problème du point de vue musculaire. Je dirais même que je suis en pleine forme. Ceci me rassure par rapport à ce matin où je me demandais si je n’étais pas rouillé.
Finalement la montée jusqu’au Taubenstein nous a pris une heure cinquante minutes, la descente jusqu’au chalet quelques dix minutes.
Comme à l’habitude, la table dressée pour le café/té de l’après midi nous attend. Nous nous sommes douchés d’abord pour pouvoir mieux profiter de la soirée.
Nous avons remis la bouteille de cava à Walter pour qu’il la mette dans le frigo. Apparemment Alfred et Krystyna sont partis rendre visite à la famille à quelque deux cents kilomètres d’ici.
Nous avons pris le café avec Walter qui nous a raconté des péripéties de quand il était gamin.
Vers sept heures nous avons soupé. Encore une fois la table a été servie pour un régiment, alors que nous ne sommes que deux. En fait, en semaine il n’y a pas souvent grand monde. Mis à part lors des périodes de congés, et neige.
Le temps est en train de changer. Le vent souffle avec force dehors et la pluie est revenue. Nous avons eu beaucoup de chance pour notre première journée.
Après le souper, nous sommes restés un peu en bas, mais très tôt nous avons pris congé pur nous retirer dans notre chambre. Nous avions indiqué au par avant que nous boirions la bouteille demain.
Si dehors il fait un peu frisquet, et dans les couloirs et autres pièces du chalet la température doit être entre douze et seize degrés, je trouve que dans la salle ou nous mangeons il fait trop chaud, probablement plus de vingt trois degrés. D’ailleurs dès qu’on ouvre la porte on sent une bouffée de chaleur.
Dehors le vent souffle de plus en plus et la pluie tombe en rafales contre les carreaux de la chambre. Je ne crois pas que nous pourrons laisser la fenêtre ouverte cette nuit. A un moment donné un peu d’eau de pluie a commencé à couler du toit, sur le mur et la cheminée de la chambre. Cela arrive probablement lorsqu’il pleut d’une certaine manière et avec une certaine intensité, car on voit d’autres coulées vieilles.
Evelyne s’est mise pour dormir, après avoir lu un peu. Je continue encore à écrire. Je suis bien il fait bon dans la chambre, je dirais même un peu frisquet, mais cela me convient.
La tempête dehors fait rage. J’entends le vent qui essaie de filtrer par les moindres interstices. J’aime sa plainte, ses gémissements. Probablement parce que je suis au chaud et à couvert. Je penserai autrement si je me trouvais dehors en train de marcher par ce temps.
Spitzingsee - Schliersee
Je me suis réveillé vers cinq heures, je me connais. Après avoir dormi plus de sept heures, je ne crois pas que je vais me rendormir. Evelyne, par contre elle dort profondément.
Je me suis levé sans faire de bruit et j’ai commencé à préparer mes affaires pour la journée à la lueur de ma lampe frontale. Lorsque la lumière extérieure commençait à percer, j’ai continué à la lumière naturelle.
J’ai pris quelques photos des sommets en face de nous, le Zillertal, avec lesquels les nuages jouent à cache-cache.
La journée semble s’annoncer claire, ce qui nous permettra de faire une sortie, mise en jambes et qui sait, peut-être une randonnée en toute règle.
On trouvera de la neige sur les sentiers, mais je pense qu’elle sera négociable. D’autant plus qu’on ne sera pas chargés comme hier, rien que les affaires de la journée.
Nous avons eu droit à un petit déjeuner de rois. De la charcuterie, des fromages, des fruits, des céréales, des légumes, etc. au point que je me sens une peu trop rempli.
Comme c’est l’anniversaire d’Evelyne, nous avons pensé qu’il serait chouette de boire un bouteille de cava ou champagne, ce soir avec la famille de l’auberge. Dès lors nous nous sommes dits que nous allions descendre à pied à Spitzingsee, puis prendre la voiture pour Schliersee, faire quelques courses et remonter à pied à nouveau.
Le temps est magnifique. Le soleil brille et la neige est en train de fondre à grande vitesse. La fraîcheur de la matinée ne nous effraie pas. Je conseille à Evelyne de prendre quand même les gants et le bonnet dans le sac à dos. Nous les promènerons probablement pour rien mais, on ne sait jamais.
J’essaie d’initialiser le GPS sans succès, je me demande si c’est à cause des piles rechargeables que j’ai mis, car d’habitude j’utilise des piles alcalines. Je ne vois pas la raison car l’affichage de la batterie indique trois quarts.
Cela m’étonne car je suis aussi sur une zone dégagée. Je le mets en route et il m’indique « acquiring satellites » puis au but d’un moment il m’indique qu’il n’a rien trouvé.
Comme je ne vais pas passer ma matinée à jouer avec, je l’éteins et nous reprenons la route. Cela me trottine dans la tête, car j’aime toujours comprendre le pourquoi des choses.
Je me demande même si les américains n’auraient pas désactivé les satellites pour quelques jours, histoire de déjouer toute tentative d’attentant juste le jour d’anniversaire de l’11 de septembre. Je sais c’est tiré par les cheveux mais plus rien ne m’étonne.
Je pense alors que c’est un peu gros si c’est cela. Que je ne puisse pas me repérer ce n’est pas grave ; c’est un luxe superflu car je connais bien la région. Mais si tel est le cas, combien de personnes peuvent se trouver en difficulté.
Je verrai quand je serai en bas, si le GPS de la voiture fonctionne quoiqu’il pourrait utiliser d’autres satellites.
La montée jusqu’au Taubenstein bien que ne présentant pas de difficulté majeure, nous prend au dépourvu. Certes nous sommes à froid et c’est la première montée sérieuse depuis un bon moment. Nous savons qu’une fois en haut ce ne sera que descente. La fraîcheur semble oubliée. Je demande néanmoins à Evelyne de mettre son gilet polaire et je fais de même. Car c’est à ces moments ou dans le feu de l’action on oublie qu’il fait froid.
Je fais un nouvel essai avec le GPS. Toujours le même résultat. Rien.
Nous descendons. Cela nous a pris à peu près une heure et demie. Le plus difficile est de ne pas glisser avec l’humidité du sol, des pierres, de l’herbe. Nous rencontrons quelques personnes qui montent. Certains nous demandent s’il manque beaucoup, d’autres combien de temps il faut pour arriver en haut.
Arrivés à la voiture, je suis trempé. Nous enlevons nos bottes et mettons nous souliers de rechange, qui étaient restés dans la voiture.
Je voudrais acheter un gilet polaire, pour pouvoir faire la paire avec celui que j’utilise généralement pendant tout l’hiver. Cela doit être absolument un gilet sans manches. Aussi, je voudrais acheter des slips pour la randonnée, car ceux que j’utilisé, achetés par ailleurs ici même, chez Kögl, commencent à être un peu usés.
Lorsque je réfléchis, je dirais que petit à petit une grande partie de matériel pour la randonnée vient d’ici : Mes bottes, knickers, k-way, gilet, sticks, … Faut dire que c’est de la bonne qualité.
Je suis étonné de l’endurance des chaussettes achetées chez Lecomte, à Bruxelles, il y a probablement plus de quinze ans. Toujours au pied du canon et toujours aussi agréables à porter.
J’ai branché le GPS de la voiture et il fonctionne à la perfection. Je ne comprends plus rien. A moins que mon GPS de randonnée n’aie pas rendu l’âme. Je le laisse de côté encore un fois. J’y réfléchirai plus tard.
Nous sommes allés d’abord au supermarché, pour acheter le cava et en même temps de l’eau pour nos gourdes. Puis comme le magasin de sport allait fermer. Nous sommes allés faire un tour. Boire un verre et manger une salade.
Pendant que nous terminons nos seaux de bière, je planche sur le GPS et commence à faire le point. Il indique la date du 26.08, ce qui veut dire que depuis il n’a pas été synchronisé. Lorsque lui demande de m’indiquer sa position actuelle je découvre qu’il se croit toujours en Irlande. Cela commence à m’éclairer un peu. Manuellement je le fais atterrir en Allemagne à Maxlraineralm car c’est un point qui était déjà défini. Malgré cela il ne parvient pas à se situer par sa triangulation habituelle. Je mets alors les deux GPS en mode affichage des satellites et je constate qu’ils ne travaillent pas sur les mêmes. Je force alors le GPS de randonnée à chercher d’autres satellites, à balayer ses fréquences et peu à peu je vois apparaître des satellites utilisés par le GPS de la voiture. Petit à petit, il commence à revenir à lui. C’est un peu comme un amnésique qui recouvrirait sa mémoire. Bon, au moins pour le retour j’aurai les données du déplacement.
Entre temps Evelyne a téléphone nos amis de Munich, Winnie et Elisabeth pour savoir quand pourrions nous nous voir. Cela risque d’être un peu difficile car Elisabeth a une exposition cette semaine et elle est très prise. Finalement nous parvenons à trouver une solution. Ils viendront demain à Spitzingsee. Nous devons les retrouver vers dix heures et demie à la station Taubenstein d’en bas
La réouverture du magasin ayant lieu à deux heures de l’après midi, nous avons patienté jusqu’à ce moment là. J’ai très vite trouvé mon gilet. Exactement le même que l’autre que j’ai déjà et que j’avais acheté ici même. Evelyne me propose d’acheter un pantalon long pour la randonnée, car je n’en ai pas. Je fonctionne toujours avec des knickers et des shorts et j’aime bien comme cela. Néanmoins je me dis que pourquoi pas. La dame me propose d’abord un pantalon qui me semble de très bonne qualité, étant donné le prix cela ne pouvait pas être autrement, mais que je crois que j’aurais fondu dedans. C’est pourquoi j’ai orienté la dame vers quelque chose de plus frais.
Nous voulions acheter aussi des chaussettes pour pouvoir alterner avec nos classiques dont j’ai parlé plus haut, mais il n’y en avait pas. La dame nous dit d’aller voir chez Kögl, cela tombe bien car nous devions y aller.
Chez Kögl je dois rire car j’imagine qu’ils n’ont pas tous les jours des clients qui savent exactement ce qu’ils veulent.
A la demande de la jeune vendeuse j’indique que je souhaiterais avoir trois slips, CECEBA, boxer, taille 7, couleur bleu. Elle nous dit qu’ils n’en prennent plus en bleu. Pas de problème, j’ai pris une autre couleur. Evelyne a acheté des chaussettes pour elle.
Bon, nous avons tout ce que nous voulions.
Il ne nous reste plus qu’aller nous garer, charger nos sacs, prendre notre courage à deux mains et faire l’ascension jusqu’au chalet.
Au plancher du lac, nous sommes à 1,095 mètres d’hauteur. Nous devons monter en moins de quatre kilomètres à près de 1.600 mètres. Et cette fois-ci beaucoup plus chargés qu’à l’aller. Les gourdes remplies, une bouteille d’eau d’un litre et demi, la bouteille de cava et quelques cannettes de coca, environ six kilos de plus ce n’est pas beaucoup mais le poids se fait sentir.
La partie la plus difficile c’est le premier kilomètre en montée abrupte, nous passons en un rien de distance de 1095 à plus de 1300. Cela a l’air moins glissant que ce matin mais je ne sais pas si c’est parce que nous montons maintenant.
Comme par hasard nous re-croisons les jeunes de ce matin qui nous avaient demandé le temps qu’il fallait pour monter. Nous nous saluons. Les veinards ils descendent et nous avons encore quelques grosses gouttes de sueur à digérer. Au moins notre avantage est que nous connaissons la topographie. Minne de rien c’est très important car nous, presque sans nous en rendre compte, dossons nos efforts afin de ne pas nous épuiser inutilement.
Nous étrennons nos gourdes « Camel ». Au début nous avons un peu du mal, mais après quelques tentatives nous maîtrisons la manipulation. C’est tout de même assez confortable que de pouvoir boire à tout moment sans devoir enlever le sac, sortir, la gourde et tout le tra-la-la. De plus on boit beaucoup plus régulièrement et en petites quantités.
A trois quarts du parcours nous nous octroyons une pause biscuit. Les autres pauses ont été plutôt réanimation respiration.
Nous reprenons la montée. J’entends très loin, venant d’en haut un voix féminine qui lance une interjection. Je n’ai pas bien compris le contenu mais par l’entonnaison de la phrase, cela ne peut pas être autre chose que de l’espagnol : « que te vas a caer , coño !!! ». Effectivement, quelques minutes plus tard. Nous entendons une famille descendre parlant en espagnol. Lorsque nous les croisons ils s’adressent à nous en allemand, pour nous demander des renseignements. Ils ont été tellement surpris qu’ils n’ont pas compris tout de suite que nous leur parlions en espagnol. La dame était étonnée de rencontrer des espagnols en plein milieu de la montagne à plus de mille kilomètres de chez elle, Zaragoza. Ils descendent avec trois enfants en bas d’âge. Je ne fais pas de commentaire, mais je ne m’empêche pas de penser qu’ils sont un peu inconscients. Les deux fillettes ne devaient avoir pas plus de sept ans, et le bébé dans les bras du papa certainement moins e quinze mois.
Notre montée est constante maintenant, nous avons en vue le sommet très clairement et cela joue comme un aimant pour nous. Etonnement je ne me sens pas du tout fatigué. Une fois passé l’essoufflement du début, je n’ai aucun problème du point de vue musculaire. Je dirais même que je suis en pleine forme. Ceci me rassure par rapport à ce matin où je me demandais si je n’étais pas rouillé.
Finalement la montée jusqu’au Taubenstein nous a pris une heure cinquante minutes, la descente jusqu’au chalet quelques dix minutes.
Comme à l’habitude, la table dressée pour le café/té de l’après midi nous attend. Nous nous sommes douchés d’abord pour pouvoir mieux profiter de la soirée.
Nous avons remis la bouteille de cava à Walter pour qu’il la mette dans le frigo. Apparemment Alfred et Krystyna sont partis rendre visite à la famille à quelque deux cents kilomètres d’ici.
Nous avons pris le café avec Walter qui nous a raconté des péripéties de quand il était gamin.
Vers sept heures nous avons soupé. Encore une fois la table a été servie pour un régiment, alors que nous ne sommes que deux. En fait, en semaine il n’y a pas souvent grand monde. Mis à part lors des périodes de congés, et neige.
Le temps est en train de changer. Le vent souffle avec force dehors et la pluie est revenue. Nous avons eu beaucoup de chance pour notre première journée.
Après le souper, nous sommes restés un peu en bas, mais très tôt nous avons pris congé pur nous retirer dans notre chambre. Nous avions indiqué au par avant que nous boirions la bouteille demain.
Si dehors il fait un peu frisquet, et dans les couloirs et autres pièces du chalet la température doit être entre douze et seize degrés, je trouve que dans la salle ou nous mangeons il fait trop chaud, probablement plus de vingt trois degrés. D’ailleurs dès qu’on ouvre la porte on sent une bouffée de chaleur.
Dehors le vent souffle de plus en plus et la pluie tombe en rafales contre les carreaux de la chambre. Je ne crois pas que nous pourrons laisser la fenêtre ouverte cette nuit. A un moment donné un peu d’eau de pluie a commencé à couler du toit, sur le mur et la cheminée de la chambre. Cela arrive probablement lorsqu’il pleut d’une certaine manière et avec une certaine intensité, car on voit d’autres coulées vieilles.
Evelyne s’est mise pour dormir, après avoir lu un peu. Je continue encore à écrire. Je suis bien il fait bon dans la chambre, je dirais même un peu frisquet, mais cela me convient.
La tempête dehors fait rage. J’entends le vent qui essaie de filtrer par les moindres interstices. J’aime sa plainte, ses gémissements. Probablement parce que je suis au chaud et à couvert. Je penserai autrement si je me trouvais dehors en train de marcher par ce temps.
Day-TWO : Spitzingsee
Dimanche 09
Spitzingsee
Le petit déjeuner est copieux. Je n’exagère pas, même s’il s’agit d’un self-service à volonté.
Nous avons quitté la chambre et l’hôtel à dix heures moins le quart.
Nous avons pour environ deux cents cinquante kilomètres de route jusqu’à Spitzingsee.
Le temps n’est pas aussi bon qu’hier d’où qu’on ne pourra rouler pour ainsi dire à plus de cent trente. Le sol est fort humide et il y a en permanence de la poussière d’eau dans l’air.
Nous quittons l’autoroute à la sortie Miesbach, comme d’habitude.
Spitzingsee
Le petit déjeuner est copieux. Je n’exagère pas, même s’il s’agit d’un self-service à volonté.
Nous avons quitté la chambre et l’hôtel à dix heures moins le quart.
Nous avons pour environ deux cents cinquante kilomètres de route jusqu’à Spitzingsee.
Le temps n’est pas aussi bon qu’hier d’où qu’on ne pourra rouler pour ainsi dire à plus de cent trente. Le sol est fort humide et il y a en permanence de la poussière d’eau dans l’air.
Nous quittons l’autoroute à la sortie Miesbach, comme d’habitude.
Quel changement !!
Rien que de rouler à septante dans cet environnement naturel nous rempli déjà de paix.
Nous roulons sur une route qu’on pourrait cataloguer de départementale, pas trop large mais permettant une circulation fluide. La vitesse est limitée à 90kms mais il y a tellement des tronçons où on ne peut dépasser les 70 que finalement c’est presque cette vitesse la limite générale. Les près s’étendent jusqu’au pied des montagnes. On les sent regorgeant d’eau. D’une belle couleur verte quoique ce n’est pas le même vert que celui d’Irlande.
Nous passons Schliersee, Neuhaus, et bifurquons à droite vers notre destination finale Spitzingsee.
Il pleut assez fort. Je propose à Evelyne d’aller manger à la Wurzhütte en attendant que cela se calme un peu. Nous avons assez de temps à l’avance avant que le téléphérique ne ferme vers cinq heures.
La pluie semblait s’être calmée pendant que nous mangions. Ce n’est rien. Elle attendait que nous sortions à nouveau. Il s’est remis à pleuvoir. Tant pis. Nous sommes allés nous garer à l’emplacement « longue durée » et avons préparé nos sacs sous couvert de la porte arrière de la voiture.
C’est la première fois que j’amène mon ordinateur ici, mais tant donné qu’on risque d’être coincés par la neige, autant avoir la possibilité de faire le ménage dans mes données. En outre cela me permettra de préparer le récit de ce journal et terminer celui d’Irlande qu’il n’y aura donc plus qu’à être publié.
Le fait d’emmener l’ordinateur, implique toute une série d’autres accessoires : chargeur, disques durs, clés USB, etc. Je pourrais dire que mon sac est pour plus d’un quart chargé d’électronique, puis il y a les vêtements pour la semaine et l’équipement pour la randonnée. Si on ajoute la lecture, la peinture et la musique, cela fait un fameux sac à dos long cours. Puis il y a le sac à dos de la journée.
La dame du téléphérique nous reconnaît. Il faut dire qu’il y a des années que nous venons dans les parages.
Nous prenons la wagonnette et commençons l’ascension. La pluie nous empêche de voir et au loin les nuages sont tellement bas qu’on ne voit rien non plus. On peut distinguer à peine le sol en contrebas, guère rassurant, tout blanc de neige. Mentalement je me dis que malgré ce que je vois cela ne peut pas être si grave car les environs ne sont pas si enneigés que cela.
Arrivés en haut, nous mettons nos guêtres. Il vaut mieux prévenir que guérir. Il y a assez de neige mais pas distribuée de manière homogène ce qui me rassure quelque peu. Cela veut dire que nous rencontrerons certainement par moment de la neige sur les sentiers mais que cela sera seulement par moments.
Nous passons Schliersee, Neuhaus, et bifurquons à droite vers notre destination finale Spitzingsee.
Il pleut assez fort. Je propose à Evelyne d’aller manger à la Wurzhütte en attendant que cela se calme un peu. Nous avons assez de temps à l’avance avant que le téléphérique ne ferme vers cinq heures.
La pluie semblait s’être calmée pendant que nous mangions. Ce n’est rien. Elle attendait que nous sortions à nouveau. Il s’est remis à pleuvoir. Tant pis. Nous sommes allés nous garer à l’emplacement « longue durée » et avons préparé nos sacs sous couvert de la porte arrière de la voiture.
C’est la première fois que j’amène mon ordinateur ici, mais tant donné qu’on risque d’être coincés par la neige, autant avoir la possibilité de faire le ménage dans mes données. En outre cela me permettra de préparer le récit de ce journal et terminer celui d’Irlande qu’il n’y aura donc plus qu’à être publié.
Le fait d’emmener l’ordinateur, implique toute une série d’autres accessoires : chargeur, disques durs, clés USB, etc. Je pourrais dire que mon sac est pour plus d’un quart chargé d’électronique, puis il y a les vêtements pour la semaine et l’équipement pour la randonnée. Si on ajoute la lecture, la peinture et la musique, cela fait un fameux sac à dos long cours. Puis il y a le sac à dos de la journée.
La dame du téléphérique nous reconnaît. Il faut dire qu’il y a des années que nous venons dans les parages.
Nous prenons la wagonnette et commençons l’ascension. La pluie nous empêche de voir et au loin les nuages sont tellement bas qu’on ne voit rien non plus. On peut distinguer à peine le sol en contrebas, guère rassurant, tout blanc de neige. Mentalement je me dis que malgré ce que je vois cela ne peut pas être si grave car les environs ne sont pas si enneigés que cela.
Arrivés en haut, nous mettons nos guêtres. Il vaut mieux prévenir que guérir. Il y a assez de neige mais pas distribuée de manière homogène ce qui me rassure quelque peu. Cela veut dire que nous rencontrerons certainement par moment de la neige sur les sentiers mais que cela sera seulement par moments.
Nous entamons notre descente vers le chalet. Cette première descente est toujours difficile car nous sommes surchargés et jusqu’à présent nous avons toujours eu de la pluie ou le sol était trempé d’une pluie récente. Nous descendons très lentement car avec la neige nous ne voyons pas trop bien où nous mettons nos pieds. C’est la raison pour laquelle je n’aime pas la neige pour randonner, ou alors elle doit être très abondante de sorte qu’on puisse passer à travers tout.
Comme nous connaissons le chalet pour être déjà venus à d’autres reprises, nous allons directement par l’entrée des randonneurs, c'est-à-dire par le côté donnant à la partie remise.
Nous nous déchaussons, mettons nos pantoufles et allons avec Walter, qui est venu nous saluer, choisir la chambre. Les autres fois nous avons eu une chambre avec vue sur le Taubenstein, il nous dit de choisir. Nous pouvons avoir la chambre des autres fois, ou si nous le voulons une chambre plus grande. Comme il n’y a personne de prévue nous pouvons avoir une chambre de cinq ou même la chambre de dix. Finalement nous prenons la chambre de dix. Nous aurons plein de place quoique j’aie déjà observé qu’il n’y a pas de prises comme à notre chambre habituelle. Ce n’est pas grave. Je me débrouillerai.
Nous installons nos affaires et puis descendons dans la salle commune. Une table dressée avec des biscuits et des tasses pour le té/café de l’après midi. Les bonnes vieilles habitudes. Peu à peu les autres membres de la famille apparaissent : Alfred le frère de Walter et Krystyna.
Nous prenons le café ensemble et papotons de tout et de rien. Papotons c’est beaucoup dire, les autres papotent, j’écoute et je suis tant bien que mal, quoique je ne suis pas lâché.
Puis, un peu avant le souper je me suis installé avec l’ordinateur pour continuer la rédaction du journal d’Irlande, que je voudrais terminer avant notre retour, afin de pouvoir en terminer la publication, au moins de la partie en français.
D’un autre côté je voudrais commencer et tenir à jour le journal de notre séjour ici.
Comme nous connaissons le chalet pour être déjà venus à d’autres reprises, nous allons directement par l’entrée des randonneurs, c'est-à-dire par le côté donnant à la partie remise.
Nous nous déchaussons, mettons nos pantoufles et allons avec Walter, qui est venu nous saluer, choisir la chambre. Les autres fois nous avons eu une chambre avec vue sur le Taubenstein, il nous dit de choisir. Nous pouvons avoir la chambre des autres fois, ou si nous le voulons une chambre plus grande. Comme il n’y a personne de prévue nous pouvons avoir une chambre de cinq ou même la chambre de dix. Finalement nous prenons la chambre de dix. Nous aurons plein de place quoique j’aie déjà observé qu’il n’y a pas de prises comme à notre chambre habituelle. Ce n’est pas grave. Je me débrouillerai.
Nous installons nos affaires et puis descendons dans la salle commune. Une table dressée avec des biscuits et des tasses pour le té/café de l’après midi. Les bonnes vieilles habitudes. Peu à peu les autres membres de la famille apparaissent : Alfred le frère de Walter et Krystyna.
Nous prenons le café ensemble et papotons de tout et de rien. Papotons c’est beaucoup dire, les autres papotent, j’écoute et je suis tant bien que mal, quoique je ne suis pas lâché.
Puis, un peu avant le souper je me suis installé avec l’ordinateur pour continuer la rédaction du journal d’Irlande, que je voudrais terminer avant notre retour, afin de pouvoir en terminer la publication, au moins de la partie en français.
D’un autre côté je voudrais commencer et tenir à jour le journal de notre séjour ici.
Day-One : transfert day
Samedi 08
Les valises sont plus ou moins prêtes. Il ne reste qu’une confirmation de vérification de dernière minute.
Comme nous allons passer la nuit quelque part à environ trois cents kilomètres de notre destination finale, nous n’avons à rouler qu’environ six cents kilomètres, autrement dit à peu près six heures.
Alba m’a donné une liste d’affaires à lui acheter pour l’école.
Je vais donc à Nivelles, au Club dans le shopingcenter. Je voudrais acheter des chaînes neige car celles que j’ai ne conviennent plus pour les nouveaux pneus de la voiture. Malheureusement je n’en trouve pas. Je n’aime pas partir sans le chaînes, mais, tant pis. S’il le faut on en trouvera en Allemagne.
Nous quittons finalement Tubize vers midi. J’ai les anciennes cartes routières d’Allemagne, mais je suivrais ce que le GPS m’indiquera.
Il n’y a pas vraiment des bouchons, par contre il y a fort souvent des tronçons en travaux où il n’est pas possible de rouler à plus de septante à l’heure.
Sur un tronçon dégagé j’ai testé un peu la vitesse à laquelle je pourrais arriver. Je suis parvenu à cent nonante six. Je ne pense pas que la voiture puisse aller plus vite, même que le compteur montre deux cents soixante.
Nous sommes arrivés à l’hôtel où j’avais réservé quelques mois au par avant par internet.
Notre chambre est très accueillante. Nous passons presque immédiatement au souper. Sans traîner nous allons dormir.
Les valises sont plus ou moins prêtes. Il ne reste qu’une confirmation de vérification de dernière minute.
Comme nous allons passer la nuit quelque part à environ trois cents kilomètres de notre destination finale, nous n’avons à rouler qu’environ six cents kilomètres, autrement dit à peu près six heures.
Alba m’a donné une liste d’affaires à lui acheter pour l’école.
Je vais donc à Nivelles, au Club dans le shopingcenter. Je voudrais acheter des chaînes neige car celles que j’ai ne conviennent plus pour les nouveaux pneus de la voiture. Malheureusement je n’en trouve pas. Je n’aime pas partir sans le chaînes, mais, tant pis. S’il le faut on en trouvera en Allemagne.
Nous quittons finalement Tubize vers midi. J’ai les anciennes cartes routières d’Allemagne, mais je suivrais ce que le GPS m’indiquera.
Il n’y a pas vraiment des bouchons, par contre il y a fort souvent des tronçons en travaux où il n’est pas possible de rouler à plus de septante à l’heure.
Sur un tronçon dégagé j’ai testé un peu la vitesse à laquelle je pourrais arriver. Je suis parvenu à cent nonante six. Je ne pense pas que la voiture puisse aller plus vite, même que le compteur montre deux cents soixante.
Nous sommes arrivés à l’hôtel où j’avais réservé quelques mois au par avant par internet.
Notre chambre est très accueillante. Nous passons presque immédiatement au souper. Sans traîner nous allons dormir.
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